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Dévoration

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. (en langage recherché) fait de dévorer, de manger un être humain, de faire du cannibalisme

"dévoration" dans l'encyclopédie

  • DEVOS RAYMOND (1922-2006)

    • Écrit par Didier MÉREUZE
    • 5 122 mots

    Raymond Devos était l'alchimiste du verbe, le magicien des mots, tout à la fois comédien, jongleur, rêveur, funambule, clown poète, maître en calembours, « amuseur » comme il se présentait lui-même. Se jouant des coq-à-l'âne et des paradoxes, il tenait les spectateurs en haleine au fil de monologues imaginaires pour les ramener dans le réel, au terme d'une lutte où on le voyait se battre seul avec lui-même, amusé, effaré, dédoublé.

  • CANNIBALISME

    • Écrit par Nicole SINDZINGRE et Bernard THIS
    • 23 034 mots
    • 1 média

    Pour ceux qui ne mangent ni le bœuf de labour, ni le cheval, ni le chien, ni le chat, ni le placenta, ni l'enfant, ni l'ami, ni l'ennemi, le cannibalisme se fait langagier : on jette un regard « dévorant », on couvre de baisers celui qui est mignon « à croquer », les fantasmes de dévoration remplissant les contes, les légendes, les croyances.

  • GARCÍA VICTOR (1934-1982)

    • Écrit par Colette GODARD
    • 4 397 mots

    García est ensuite appelé au National Theatre par Laurence Olivier pour y monter L'Architecte et l'empereur d'Assyrie d'Arrabal : deux comédiens, presque nus, en déséquilibre sur la plate-forme étroite d'une sorte de grue, jouent le jeu de la dévoration. La générale est houleuse, le spectacle ne reste pas longtemps à l'affiche. En 1971, il monte avec Nuria Espert Yerma de García Lorca (sur une toile élastique, des acteurs épinglés) qui obtient un triomphe en Espagne et dans le monde entier (à Paris, au Théâtre de la Ville).

  • DOUBROVSKY SERGE (1928-2017)

    • Écrit par Claude BURGELIN
    • 6 618 mots
    • 1 média

    Cette expérience fondatrice de l'angoisse et de l'humiliation, le rapport passionnel avec une mère aimante-étouffante ont fait de lui un être au narcissisme impérieux autant que rongé, oscillant entre la dépréciation de soi et la tentation du sadisme ou de la dévoration de l'autre (les diverses femmes qui se trouvent à ses côtés), entre le repli et une volonté conquérante de séduire par son verbe, entre l'immobilisation névrotique et une grande capacité à la relance vitale.

  • LE VENTRE DE PARIS, Émile Zola Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 6 622 mots

    Il est l'organe central du corps social, à la fois lieu où se conjuguent tous les appétits des hommes – appétit de nourriture bien sûr, mais aussi de jouissance sexuelle (le ventre de Nana), d'argent et de pouvoir (la « curée »), voire de création artistique (le ventre de la femme nue de l'ultime tableau de Claude dans L'Œuvre) – et instrument à peine métaphorisé de leur asservissement et de leur destruction par dévoration et digestion, comme le « Voreux » qui engloutit les mineurs de Germinal, le « ventre de métal » de l'alambic où se noient les ouvriers de L'Assommoir, ou encore la chaudière infernale de La Bête humaine.

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