Dévot
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- très attaché aux pratiques religieuses
Employé comme nom
- bigot
"dévot" dans l'encyclopédie
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DUPES JOURNÉE DES (10-11 nov. 1630)
- Écrit par Jean MEYER
- 3 484 mots
La violence des haines de cour vient s'ajouter à un conflit fondamental opposant la « raison d'État » de Richelieu, placée au service de la monarchie de la fille aînée de l'Église, mais non inféodée aux Habsbourg, aux conceptions du parti dévot qui, au service de la Contre-Réforme, est davantage orienté vers l'Espagne et l'Autriche que vers la France.
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LE TARTUFFE, Molière Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 8 152 mots
- 2 médias
» Devant l'immense appétit de chair qu'affiche le faux dévot, Elmire feint, joue la coquette, et cache son ridicule mari sous une table pour qu'il constate de lui-même la trahison dont il est l'objet. L'honnête femme triomphe, profite peut-être aussi un peu de la scène qui la couche sur une table, entre Orgon (sous la table) et Tartuffe (au-dessus d'elle), repousse cet homme qui souhaite lui faire l'amour pieusement, et montre finalement à son mari que « le pauvre homme » est un monstre, un être double, pris entre la volonté de consommer et celle de paraître l'austère dévot qu'il n'est pas.
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ŚIVA DANSANT, art Cola (Inde)
- Écrit par Bruno DAGENS
- 1 036 mots
Très vite en effet, au plus tard au xiie siècle, on en fait celle du dieu cosmique dont la danse traduit la quintuple activité grâce à laquelle il entraîne le dévot et l'univers vers la libération, tout en écrasant l'ignorance : ses gestes et le mouvement de ses jambes traduisent ainsi création, protection, anéantissement, aveuglement et faveur suprême.
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ATTALEIATÈS MICHEL (XIe s.)
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 1 160 mots
Le souci de sauvegarder l'intégrité d'un patrimoine, l'assurance de salut prise sous la forme de la bienfaisance et des suffrages imposés aux moines font du document une véritable confession de parvenu dévot dans la Byzance de l'époque.
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ÉCOLE FRANÇAISE DE SPIRITUALITÉ
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 4 318 mots
Il voit en Pierre de Bérulle le fondateur de cette école, « fidèle aux principes essentiels de l'humanisme dévot » (autre catégorie créée par Bremond pour désigner la spiritualité de François de Sales), mais novateur toutefois dans l'adaptation Bremond distingue les principes de la pratique. Au départ de l'école française, il place la « révolution théocentrique », qui remplace dans la vie chrétienne la spiritualité anthropocentrique, déjà réformée, mais non abolie par l'humanisme dévot.