Daimyo
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, seigneur dans le Japon féodal
Synonyme
- daïmio
"daimyo" dans l'encyclopédie
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DAIMYŌ
- Écrit par Michel François VIÉ
- 9 537 mots
Parmi les ancêtres des daimyō, certains avaient reçu leur principauté des Tokugawa (daimyō des trois maisons Tokugawa de Mito, Kii et Owari ; daimyō kamon, des parents de la dynastie shogunale ayant pour patronyme Matsudaira, daimyō fudai, des fidèles), tandis que d'autres, les tozama ou « seigneurs du dehors », l'avaient constituée avant que Ieyasu ne devînt shōgun.
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TOKUGAWA IEYASU (1543-1616)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 5 045 mots
Il était désormais maître du Japon : sans se presser, il accueillit l'hommage des daimyō, et se fit nommer shōgun en 1603 seulement. Il allait enfin pouvoir réorganiser le Japon, en vue d'une paix durable. Il distingua quatre catégories de daimyō : trois de ses fils devenaient fondateurs des familles cadettes des Tokugawa ; les autres membres issus de la lignée des Matsudaira constituaient la seconde catégorie ; les vassaux fidèles depuis plusieurs générations formaient la catégorie des fudai ; enfin, les daimyō alliés ou soumis à Ieyasu, mais ne lui devant pas leur fief, furent appelés tozama, « ceux du dehors ».
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TOSA
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 2 952 mots
Pendant les guerres féodales, les daimyō Chōsokabe conquirent toute l'île de Shikoku ; Toyotomi Hideyoshi la leur enleva et plaça Yamanouchi Kazutomyo dans la seule province de Tosa, où les descendants de celui-ci restèrent daimyō jusqu'en 1869. Lors du changement de régime de 1868, Yamanouchi Toyoshige fut l'un des plus fervents partisans d'un gouvernement collégial des daimyō, ayant comme président le dernier shōgun, Tokugawa Yoshinobu, mais il fut débordé par ses officiers les plus actifs, voire extrémistes, qui entraînèrent Tosa dans la guerre à outrance contre le bakufu, avec Satsuma et Chōshū.
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MIZUNO TADAKUNI (1794-1851)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 4 508 mots
Ambitieux, Tadakuni, devenu lui-même daimyō à dix-huit ans, demanda le transfert de son fief, préférant la promotion à la rémunération. Satisfaction lui fut donnée en 1817, lorsqu'il fut nommé daimyō de Hamamatsu, près de Shizuoka : son nouveau fief était certes moins avantageux, mais, dégagé de son service de garde, il pouvait désormais briguer les plus hauts offices.
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TOKUGAWA YOSHINOBU (1837-1913)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 1 580 mots
Lorsque le shōgun Iesada mourut sans fils, en 1858, il fut proposé comme successeur par les daimyō réformistes, dont ceux de Satsuma et de Tosa. Mais le bakufu lui préféra Iemochi, de la branche de Wakayama. Celui-ci étant très jeune, les daimyō réformistes réussirent cependant à lui imposer Yoshinobu comme tuteur, en 1862. Dès lors, Yoshinobu allait gouverner de fait le Japon, jusqu'en janvier 1868.