Dalaï-lama
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, plus haute autorité spirituelle du bouddhisme tibétain, en exil depuis l'occupation du Tibet par la Chine
"dalaï-lama" dans l'encyclopédie
-
DALAÏ-LAMA TENZIN GYATSO (1935- )
- Écrit par Jean-Claude CARRIERE
- 10 869 mots
- 2 médias
Il y occupa l'appartement du cinquième dalaï-lama, dont la mémoire est toujours vénérée. Une mission allemande, qui opérait alors au Tibet, nous a transmis la première image cinématographique du nouveau dalaï-lama : un plan fixe, en couleurs, où on le distingue à peine. Au cours de l'hiver de 1940, à l'âge de cinq ans et demi, il fut officiellement proclamé chef spirituel des Tibétains et prit place sur le « trône du lion ».
-
NGAWANG LOBSANG GYATSO, Ve dalaï-lama
- Écrit par Anne-Marie BLONDEAU
- 1 937 mots
Reconnu à l'âge de six ans comme la réincarnation du quatrième dalaï-lama, Ngag-dbang-blo-bzang-rgya-mtsho reçut l'éducation monastique traditionnelle au monastère de Drepung. Le chef de la tribu mongole des Qoshot, Gushri khan, devint son disciple et protecteur. Il vainquit successivement les alliés mongols et tibétains des princes du gTsang et, en 1642, défit ces derniers et conquit leur territoire.
-
DGE-LUGS-PA ou SECTE DES BONNETS JAUNES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 810 mots
Les dGe-lugs-pa gouverneront le pays à travers leur chef, le dalaï-lama, jusqu'à ce que les communistes chinois prennent le contrôle du Tibet en 1950. Le dalaï-lama s'enfuit en Inde à l'occasion d'une révolte populaire à Lhasa en 1959. Le nouveau panchen-lama mis en place par les Chinois sera destitué en 1964.
-
INVASION DU TIBET PAR LA CHINE
- Écrit par Olivier COMPAGNON
- 1 421 mots
- 1 média
Le 23 mai 1951, un traité sino-tibétain intègre officiellement le Tibet à la Chine communiste, mais prévoit le respect de la religion bouddhique et des droits du dalaï-lama. Dans les années 1950 s'opère une profonde transformation du Tibet traditionnel, qui entre dans une phase de modernisation accélérée. Mais, en 1959, le compromis est rompu lorsque la Chine réprime un sursaut de la résistance tibétaine, contraignant le dalaï-lama à fuir le pays pour l'Inde.
-
TIBET (XIZIANG)
- Écrit par Chantal MASSONAUD, Luciano PETECH, David SNELLGROVE, Pierre TROLLIET et Encyclopædia Universalis
- 147 548 mots
- 12 médias
Le dalaï-lama rétablit l'ordre, et une commission impériale, qui arriva à Lhasa peu après, réorganisa le gouvernement en lui donnant la forme qu'il garda jusqu'à 1912. Les dalaï-lamas redevinrent les chefs de l'État ; un régent, choisi parmi un nombre très restreint d'abbés de grands monastères, gouvernait pendant la minorité du dalaï-lama. Un conseil de quatre ministres ( bka'blon), trois séculiers et un moine, représentant les intérêts de l'aristocratie, aidaient le dalaï-lama ou le régent.