Dame-blanche

"dame-blanche" dans l'encyclopédie

• BOIELDIEU FRANÇOIS ADRIEN (1775-1834)

  • Écrit par Marc VIGNAL
  • 1 240 mots

  En 1825 est créé son chef-d'œuvre : La Dame blanche, que ses qualités musicales maintiendront de longues années au répertoire en France et en Allemagne, et qui constitue un sommet non seulement de l'opéra-comique français (dont c'est la dernière manifestation d'envergure), mais du romantisme légendaire et féerique des années 1820 (illustré également par Weber).

• VAUCAIRE CORA (1918-2011)

  • Écrit par Alain POULANGES
  • 4 203 mots

  Trois fois couronnée par l'Académie du disque Charles-Cros, elle a incarné pendant plus de cinquante ans La Dame blanche de Saint-Germain-des-Prés. Cette longue robe blanche, qui s'opposait à celle de Juliette Gréco, masquait les tremblements dus au trac et affichait son refus du noir. « Je voulais apporter du bonheur, j'ai joué le blanc ».

• COPPI FAUSTO (1919-1960)

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 10 424 mots
  • 2 médias

  Marié depuis 1945 à Bruna Ciampolini, qu'il a connue cinq ans plus tôt, Fausto Coppi rencontre en 1953 Giulia Occhini, qui sera bientôt connue sous le sobriquet de « Dame blanche ». Elle est napolitaine et l'épouse d'un médecin, le docteur Locatelli. Fausto Coppi a une fille ; Giulia Occhini a deux enfants. Leur idylle éclate au grand jour quand Fausto Coppi quitte le domicile conjugal, le 20 juin 1954, pour aller vivre avec Giulia.

• CHAUNU PIERRE (1923-2009)

  • Écrit par Paul-André ROSENTAL
  • 4 939 mots

  À en croire Pierre Chaunu lui-même, ce modèle plonge ses racines dans les doutes et les craintes d'un enfant orphelin de mère à sa naissance et élevé par son oncle, qui aura grandi dans le deuil, à proximité du charnier de Verdun, « confronté à une double absence, celle de la mystérieuse dame blanche et celle de la guerre ». Pierre Chaunu n'aura pas été chiche de confidences autobiographiques, participant même, en 1987, aux Essais d'ego-histoire sollicités par Pierre Nora.

• BREUIL abbé HENRI (1877-1961)

  • Écrit par Denise de SONNEVILLE-BORDES
  • 5 574 mots

  En Éthiopie, il relève les peintures de la grotte du Porc-Épic (1933), en Afrique du Sud la « Dame blanche de Brandberg », dans le Tsibab-Ravine (1947) et dans l'Érongo les fresques de Philip Cave (1951) : la présence dans ces peintures d'un type ethnique à peau claire et cheveux roux, différent des populations actuelles, lui fait supposer des migrations ou des influences de Nilotiques méditerranéens ? À la fin de sa vie, il les datait de ~ 1500, attribution trop ancienne d'après les spécialistes sud-africains.