Dansomanie
- Nom féminin singulier
Définition
- adoration pour la danse
"dansomanie" dans l'encyclopédie
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GARDEL PIERRE (1758-1840)
- Écrit par Jane PATRIE
- 1 039 mots
Ses principaux ballets furent Psyché (1790), Le Jugement de Pâris (1793), La Rosière républicaine (1794), sur une musique de Grétry, La Dansomanie (1800), sur une sienne musique, où il introduit la « walse » avec les trois Vestris (Gaétan, Auguste et Armand), Paul et Virginie (1806), premier ballet romantique. Il a contribué au maintien de la danse à l'opéra, assurant la continuité entre l'opéra-ballet et le ballet romantique (La Servante justifiée, 1818).
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PETIPA MARIUS (1818-1910)
- Écrit par Jane PATRIE
- 1 849 mots
Il paraît pour la première fois sur scène au théâtre de la Monnaie de Bruxelles dans la Dansomanie de Pierre Gardel (1832). À Paris, il est le partenaire de Carlotta Grisi (1838) et travaille avec Auguste Vestris octogénaire. Il se rend aux États-Unis en 1839, et présente çà et là quelque douze ballets de sa composition. Premier danseur à Bordeaux puis à Madrid (1846), il est engagé au théâtre Marie de Saint-Pétersbourg (1847), où il reste jusqu'à la fin de sa vie.
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BALLET
- Écrit par Bernadette BONIS et Pierre LARTIGUE
- 69 378 mots
- 21 médias
En 1800, le public parisien se précipite pour voir sa Dansomanie, une satire des danses du xviiie siècle où paraît la valse pour la première fois. Il monte également des œuvres pleines de tendresse (Paul et Virginie, en 1808), mais ne parvient pas à créer un style nouveau. Bien qu'il veille à ce que la pantomime ne l'emporte pas sur la danse, son ballet s'oriente vers l'acrobatie et ce sont de pâles lueurs de romantisme que l'on peut entrevoir avec La Somnambule de Jean-Pierre Aumer en 1827, et Manon Lescaut en 1830.