Daube
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- façon de cuire à l'étuvée des viandes braisées avec une sauce au vin
- en cuisine, marinade de poisson (Belgique)
- imbécile, idiote (Suisse)
Forme dérivée du verbe « dauber »
"daube" dans l'encyclopédie
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LES MUSICIENS DANS L'ANTIQUITÉ (A. Bélis) Fiche de lecture
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 5 834 mots
Si beaucoup sont habités par une haute idée de leur art, certains le sont plus encore par la cupidité, la vanité et l'envie : l'illustre cithariste Stratonicos, redouté pour ses mots acérés, périra pour avoir par trop daubé sur la famille royale de Salamine de Chypre, dont il était l'hôte... Mais l'intérêt principal de ce livre est de ne pas se borner à l'évocation de cette élite, dont Néron fournit une caricature pathétique, mais de nous entraîner dans les coulisses où se tiennent des techniciens chevronnés – notateurs, facteurs et professeurs – voués à rester dans l'ombre, alors que leur activité très spécialisée est indispensable à cette vie musicale, dont nous percevons enfin la diversité foisonnante.
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MANDARINS
- Écrit par ETIEMBLE
- 20 620 mots
- 1 média
Et quand on daube sur « Socrate fonctionnaire », on oublie que beaucoup de fonctionnaires n'exercent aucune autorité, que Socrate lui-même estimait qu'au lieu de le condamner à mort, on eût du l'entretenir aux frais de l'État dans le Prytanée, et que par conséquent il se rêvait quelque chose comme maître de recherche au C.N.R.S. ! Car enfin, dans une démocratie, quel autre statut que celui de fonctionnaire peut garantir au professeur, au philosophe, à l'érudit, l'indépendance à l'égard de l'argent et la liberté de pensée ? Bref, aujourd'hui, les pays où l'on souffre le moins du mandarinat sont les régimes parlementaires libéraux, ceux précisément où les adeptes des idéologies qui ne connaissent que le pire mandarinat comme système politique dénoncent curieusement ce qu'ils représentent eux-mêmes.
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ARON RAYMOND (1905-1983)
- Écrit par Bernard GUILLEMAIN
- 33 505 mots
Ses adversaires ont daubé à l'excès sur son « manque de style ». En fait, si l'on exclut une expression tout à fait en situation, mais malheureuse (du type : « personnellement, je... »), il écrit une langue plus claire et mieux rythmée que celle de ses détracteurs. La rhétorique en est tout à fait absente. On s'étonne qu'une description pathétique, où l'écrivain se met toujours en question en face d'autrui, adopte la froideur du récit d'analyse pure.