Davidienne
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en peinture, relative au peintre Louis David
Employé comme nom
- en peinture, élève ou thuriféraire de Louis David
"davidienne" dans l'encyclopédie
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PEYRON JEAN FRANÇOIS PIERRE (1744-1814)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 2 883 mots
Si, par rapport à David, l'antériorité de Peyron dans les voies du retour à l'antique n'est pas niable, il est plus intéressant pour nous de comprendre ce qui lui reste propre et l'éloigne de l'art de son rival : un goût, pourrait-on dire, du clair-obscur et de la couleur dense, un soin du détail et un métier lisse qui pouvaient sembler un peu appliqués et faibles à côté de l'héroïsme et de la simplicité davidienne, mais qui aujourd'hui séduisent par une qualité presque hollandaise du rendu.
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PRUD'HON PIERRE PAUL (1758-1823)
- Écrit par Barthélémy JOBERT
- 3 491 mots
- 2 médias
Considéré comme une victime exemplaire de la dictature davidienne – ce qu’il n’est pas – ou plus simplement comme le continuateur de l’art aimable du xviiie siècle – ce qu’il n’est qu’en partie –, il a toujours été placé à part, génie solitaire quelque peu égaré dans la France néoclassique. Il reste encore un peintre à redécouvrir.
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GÉRARD FRANÇOIS baron (1770-1837)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 3 498 mots
- 1 média
Comme sa sensibilité, son talent de peintre est réel, il a le goût de la matière brillante, de la lumière claire et des glacis ; n'a-t-il pas même porté atteinte au sacro-saint principe de la doctrine davidienne : le contour des formes ?
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L'ATELIER D'INGRES, Eugène Emmanuel Amaury-Duval Fiche de lecture
- Écrit par Adrien GOETZ
- 5 640 mots
- 1 média
C'est parce qu'il ne voulait pas s'enrôler dans l'arrière-garde davidienne qu'Amaury-Duval devient élève d'Ingres. Le nouveau classicisme enseigné par le maître est fondé sur le culte de l'antique et la « vérité de la nature » traduite par le « style ». D'où les déformations anatomiques pratiquées par Ingres – la plus célèbre étant le dos « trop long » de l'odalisque (musée du Louvre) : « Pour exprimer le caractère, une certaine exagération est permise, nécessaire même quelquefois, mais surtout là où il s'agit de dégager et de faire saillir un élément du beau.
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JULIETTE RÉCAMIER, MUSE ET MÉCÈNE (exposition)
- Écrit par Robert FOHR
- 5 572 mots
Dans la recherche d'une définition du goût de Madame Récamier, l'exposition étayait l'hypothèse d'un néo-classicisme de charme, en rupture avec l'austérité davidienne, qu'on peut qualifier à certains moments d'anacréontique. L'esquisse en terre cuite des Trois Grâces de Canova (1810), don de l'artiste à Juliette, les toiles de François Gérard ou de Firmin Massot et les bustes de Chinard déjà évoqués plaident en ce sens.