Degré
- Nom masculin singulier
Définition
- échelon, grade
- division d'une échelle de mesure
- en géométrie, unité de mesure d'angle
- unité de mesure de température
- chacun des sons sur l'échelle musicale
- stade d'évolution, de développement d'une chose, d'une situation
- par extension, état intermédiaire d'un état à un autre, nuance
- en architecture, marche d'escalier, échelon d'échelle
- intensité d'un état moral ou psychologique
- distance de parenté entre des individus d'une même famille
- taux d'alcool, en volume, dans une boisson alcoolisée
- en mathématiques, exposant de la puissance d'une variable élevée
- niveau d'interprétation
Expressions autour de ce mot
- par degré , par degré s : pas à pas, étape par étape
"degré" dans l'encyclopédie
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LE DEGRÉ ZÉRO DE L'ÉCRITURE, Roland Barthes Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 6 913 mots
- 1 média
Publié en 1953 aux éditions du Seuil, Le Degré zéro de l'écriture est le premier livre de Roland Barthes (1915-1980), qui ne s'était fait connaître jusqu'alors que par des articles (en particulier ceux qui seront réunis, en 1957, dans les Mythologies) donnés aux Lettres nouvelles, à France-Observateur, Esprit ou encore Combat. C'est d'ailleurs dans ce dernier journal que Barthes a fait paraître, en août 1947, l'un de ses tout premiers textes, déjà intitulé « Le Degré zéro de l'écriture », dont l'ouvrage de 1953 ne conserve que le titre et quelques lignes de l'introduction.
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ENGLER DEGRÉ
- Écrit par Stanislas de CHAWLOWSKI
- 2 052 mots
Une huile de débenzolage fraîche a une viscosité d'environ 1,5 degré, la même huile très usagée peut être réputée avoir 7 ou 8 degrés. Malgré le caractère totalement arbitraire de ces mesures et certaines difficultés opératoires, le viscosimètre Engler continue à être très employé pour les hydrocarbures. Des tables permettent de passer des degrés Engler à d'autres unités de mesure (Redwood, Saybolt, Barbey.
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ÉQUATIONS ALGÉBRIQUES
- Écrit par Jean ITARD
- 31 196 mots
L'équation étant mise sous la forme P(x) = 0, l'importance du degré du polynôme P, ou degré de l'équation, apparaît d'abord ; en effet, l'équation n'a pas en général une seule racine, comme le voulaient les anciens algébristes, mais peut en avoir jusqu'à n, si n est son degré. Si a est une racine, alors P(x) est divisible par x − a et l'on peut écrire :Q étant un polynôme de degré n − 1.
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ÉQUATION, mathématique
- Écrit par Gilles LACHAUD
- 7 828 mots
) a montré que les solutions de l'équation du second degré ax2 + bx + c = 0 s'expriment à l'aide d'une racine carrée du discriminant b2 – 4ac. François Viète (1540-1603) et Jérôme Cardan (1501-1576) ont résolu l'équation générale du troisième degré en extrayant une racine carrée et une racine cubique. Les solutions d'une équation du quatrième degré s'expriment encore en extrayant des racines, mais l'équation générale du cinquième degré et plus ne peut pas être résolue en extrayant des racines, comme le montre la théorie de Galois.
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TARTAGLIA NICCOLO FONTANA dit (1499-1557)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 746 mots
La priorité de Tartaglia dans la résolution de l'équation du troisième degré, sans terme en x, lui fut contestée, en 1535, par A. Fior, élève du mathématicien bolonais S. dal Ferro. Dal Ferro avait découvert la résolution de l'équation du troisième degré, sans terme en x2, mais l'avait gardée secrète ; après sa mort, elle passa à Fior. Ayant entendu dire que Fior tenait la solution, Tartaglia essaya de la trouver et cela assura sa victoire.