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Delirium tremens

Définition

  1. grande excitation fiévreuse avec tremblements et pertes de conscience due à un excès d'absorption d'alcool

"delirium tremens" dans l'encyclopédie

  • DELIRIUM TREMENS

    • Écrit par François BOURNÉRIAS
    • 986 mots

    Le delirium tremens (DT) est une des complications majeures de l'alcoolisme chronique. Il survient notamment lors du sevrage brutal et accidentel consécutif à un accident, à une maladie aiguë, à une intervention chirurgicale. Il réalise ici le « syndrome de manque » de la toxicomanie qu'est l'alcoolisme. Il s'installe en deux ou trois jours après le sevrage, annoncé par des tremblements, des épisodes confuso-oniriques, une insomnie, souvent des crises épileptoïdes.

  • ABSINTHE

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 2 771 mots

    , était un vrai cocktail de poisons responsable de bien des delirium tremens. Aux doses médicinales, grâce à l'absinthine non toxique, l'absinthe est l'un des meilleurs toniques amers. C'est par excellence la plante apéritive « propre à réveiller l'appétit, à rétablir le levain de l'estomac et à fortifier cette partie » (Chomel), très utile dans l'atonie digestive avec constipation, flatulences, nausées (contre-indications : irritations ou lésions gastro-intestinales).

  • CONFUSION MENTALE

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 11 073 mots

    L'alcoolisme reste actuellement en France la cause majeure des états confuso-oniriques, dont le délirium tremens est la variété la plus grave. Les conditions étiologiques ont beaucoup changé depuis l'époque où Chaslin (1895) individualisait l'entité « confusion mentale » et où Régis (1911) précisait les caractères du « délire onirique ». Depuis le traitement aux antibiotiques, on observe rarement des confusions fébriles de nature infectieuse.

  • MILLAND RAY (1905-1986)

    • Écrit par André-Charles COHEN
    • 4 648 mots

    Sa composition des plus réalistes – un écrivain alcoolique plongé dans les cauchemars du delirium tremens – lui vaut cette année-là l'oscar du meilleur comédien. Bien que partenaire de stars telles que Marlene Dietrich (dans Les Anneaux d'or de M. Leisen, 1947), il ne retrouvera pas de rôles aussi marquants que celui du mari suave et retors qu'il interprète en 1954 dans Le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock.

  • L'ASSOMMOIR, Émile Zola Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 5 480 mots
    • 1 média

    Coupeau, atteint de délirium tremens, doit être interné et finit par mourir de folie. Gervaise se prostitue, puis, tombée dans le dénuement le plus complet, meurt à son tour. La tragédie du peuple L'Assommoir tient beaucoup de la tragédie : par son architecture signifiante, qui rappelle la fragilité du bonheur humain – ici ouvrier –, toujours plus ou moins coupable de démesure et menacé d'un châtiment suprême ; par le retour lancinant des signes du destin, comme l'inquiétante figure du croque-mort Bazouge, qui enterrera Gervaise ; par le huis clos d'un décor oppressant – le quartier, l'immeuble, ou encore le cabaret du père Colombe, « l'Assommoir », avec son alambic monstrueux, machine maudite et destructrice à l'image du puits du Voreux de Germinal ou de la locomotive de La Bête humaine.

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