Delphique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif à la ville de Delphes en Grèce
Synonyme
- delphien
"delphique" dans l'encyclopédie
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DELPHES
- Écrit par Bernard HOLTZMANN et Giulia SISSA
- 52 911 mots
- 9 médias
Une fois que le culte delphique a été rendu à son abjection, il ne reste qu'à regarder le lieu du corps où la parole apollinienne prend son origine. Jean Chrysostome brosse un tableau plus naturaliste : la Pythie est assise sur le trépied d'Apollon, les cuisses écartées. Un esprit malin (pneuma ponèron) monte du bas, entre dans son vagin et la remplit de folie.
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SIKELIANOS ANGELOS (1884-1951)
- Écrit par Nicolas LEVENTIS
- 9 713 mots
L'idée delphique Jeune il avait composé, à l'instar de Palamas, son hymne delphique. Cette idée deviendra son souci persistant. Le sanctuaire d'Apollon prendra à ses yeux l'allure d'un lieu idéal pour une renaissance de toute la civilisation occidentale qui, selon lui, avait perdu depuis longtemps ses racines spirituelles. Le premier discours delphique date de 1921 et les fêtes organisées en 1927 et 1930 furent un lointain écho des Jeux pythiques.
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APOLLON, mythologie grecque
- Écrit par Robert DAVREU
- 4 387 mots
- 1 média
Il élève en l'homme la part la plus sublime de lui-même, celle par laquelle, connaissant sa propre limite, il l'a du même coup transcendée (c'est là en effet une des significations du gnôthi séauton — « connais-toi toi-même » — delphique). Mais à lui non plus il n'est pas permis d'aller plus haut et plus loin, de prétendre enchaîner jusqu'à Zeus, son propre père, et, dans l'ivresse de sa liberté, de chercher à s'affranchir de la Nécessité : car l'orgueil de l'esprit est une démesure qui le fait retomber plus bas encore que les fils de la terre ; deux fois, Apollon est condamné par Zeus à servir sept ans, comme esclave, Laomédon, roi de Troie, et Admète, roi de Phères, dont il fait prospérer les troupeaux (L'Iliade, II et XXI).
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LORIOD JEANNE (1928-2001)
- Écrit par Pierre BRETON
- 4 496 mots
Parmi les œuvres marquantes, on citera le Concerto pour ondes Martenot (1955) de Jacques Bondon, la Suite karnatique (1958) et le concerto (1959) de Jacques Charpentier, Brève (1966) de Sylvano Bussotti, Mach 2,5 (1974) de Tristan Murail, Suite delphique (1948), Concerto pour ondes Martenot (1948) et Hymne à saint André (1977) d'André Jolivet, Froissement d'ailes (1977) de Michaël Lévinas, sans oublier des pages signées Charles Kœchlin, Henri Tomasi, Jean Rivier, Henry Barraud, Roger Tessier, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Edgar Varèse, Florent Schmitt, Jacques Ibert, Henri Dutilleux, Louis Aubert.
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SIBYLLE
- Écrit par André PAUL
- 5 525 mots
- 1 média
Parmi les sibylles grecques, on peut mentionner : la sibylle d'Érythrée (selon certains, elle vécut au temps d'Orphée ; les chrétiens la situent au ~ viie siècle afin de maintenir la priorité de la prophétie biblique ; les habitants d'Érythrée, qui proclament son unicité exclusive, concèdent qu'elle ait voyagé jusqu'à Cumes, où l'on montrait son tombeau) ; la sibylle de Marpessos, dite aussi gergithique, troyenne, hellespontique ou phrygienne (elle est identique à la précédente ; leurs biographies se confondent ; on l'impliqua dans l'histoire de Troie) ; la sibylle phrygienne — ou néo-phrygienne — d'Ancyre (on la distingua de la précédente lorsqu'on cessa de désigner la Troade comme la Petite Phrygie) ; la sibylle de Colophon ; la sibylle de Samos (dédoublée de la sibylle d'Érythrée) ; la sibylle de Sardes, d'Éphèse, de Rhodes (elle est tardive et dérive d'un autre dédoublement de celle d'Érythrée) ; la sibylle delphique — délienne, thessalienne ou lamiaque — qu'on appela Daphné et dont la biographie est obscure ; la sibylle thesprotique — épirotique et macédonienne.