Deutérium-tritium
- Nom masculin singulier
Définition
- mélange gazeux de deutérium et de tritium utilisé pour la fusion thermonucléaire
"deutérium-tritium" dans l'encyclopédie
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THERMONUCLÉAIRE ÉNERGIE
- Écrit par Robert DAUTRAY, Pascal GARIN, Michel GRÉGOIRE, Guy LAVAL, Jean-Paul WATTEAU et Joseph WEISSE
- 105 706 mots
- 33 médias
2) montre clairement que c'est la réaction deutérium-tritium qui sera la plus accessible. Le deutérium est abondant, puisque contenu largement dans l'eau de mer (33 g/m3), et de plus il est facilement extractible. Le tritium n'existe par contre qu'à l'état de traces, et devra être obtenu par réactions nucléaires avec le lithium :Le schéma de principe d'un réacteur de fusion thermonucléaire brûlant un mélange deutérium-tritium est représenté sur la figure 3.
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HYDROGÈNE (physique)
- Écrit par Bernard PIRE
- 33 861 mots
- 9 médias
Deux méthodes sont en cours d’exploration : – le confinement magnétique, qui utilise un champ magnétique puissant pour maintenir en régime stationnaire un mélange gazeux de deutérium-tritium peu dense. C’est la voie de recherche poursuivie par l’installation internationale ITER, installée à Cadarache en Provence ; – le confinement inertiel, où des faisceaux laser très puissants compriment et chauffent un mélange solide deutérium-tritium hyperdense, comme dans le projet européen Hyper.
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NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) Les principes physiques
- Écrit par Bernard PIRE
- 16 989 mots
- 2 médias
Les exemples les plus importants sont la fusion de deux noyaux de deutérium (d) en hélium 3 (3He) ou en tritium (t), selon les processus très exo-énergétiques : d + d ? 3He + n ou t + p, et la fusion deutérium-tritium en hélium 4 (4He) : d + t ? 4He + n. Sources de la puissance lumineuse des étoiles, en particulier du Soleil, ces réactions sont le principe des bombes thermonucléaires (ou bombes H).
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ARMES Armes lourdes
- Écrit par Alain BRU
- 21 591 mots
- 2 médias
Toujours à masse égale réagissante, la fusion deutérium-tritium est trois fois plus énergétique que la fission d'éléments lourds. La théorie de la fission est simple (elle était connue dès 1939), au point que tout ingénieur en génie atomique (centrales) peut calculer la masse critique de l'uranium 235 ou du plutonium 239, en configuration géométrique simple, avec une très bonne approximation.
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LASERS
- Écrit par Yves LECARPENTIER et Alain ORSZAG
- 59 076 mots
- 4 médias
Une nouvelle installation, le laser « Mégajoule », qui comportera, après le pilote, 240 chaînes amplificatrices convergeant simultanément sur une microsphère d'or remplie d'un mélange deutérium-tritium, est en construction en France, au C.E.S.T.A (Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine). En 2007, huit de ces chaînes étaient installées, engendrant des impulsions de 30 kJ après triplement de fréquence à 351 nm.