Dièse
- Nom masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en musique, affecté d'un signe dièse
Employé comme nom
- en musique, signe d'altération haussant d'un demi-ton la note avant laquelle il est placé
Forme dérivée du verbe « diéser »
"dièse" dans l'encyclopédie
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INTERVALLE, musique
- Écrit par Sophie COMET
- 5 608 mots
La quarte augmentée est aussi appelée triton ; comme la quinte diminuée, elle divise l'octave en deux parties égales (do-fa dièse et fa dièse-do). Les notes constitutives d'une quarte juste possèdent les mêmes altérations (ré-sol, mi bémol-la bémol, sol dièse-do dièse), à l'exception de fa-si bémol. Les notes constitutives d'une quinte juste possèdent les mêmes altérations (la-mi, ré bémol-la bémol, fa dièse-do dièse), à l'exception de si bémol-fa.
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MODULATION, musique
- Écrit par Sophie COMET
- 5 866 mots
- 6 médias
Remarquons que les toniques de ces tonalités forment elles-mêmes une septième diminuée (sol dièse-si-ré-fa). On trouve aussi les cas enharmoniques de l'accord de quinte augmentée (do-mi-la bémol, do-mi-sol dièse, si dièse-mi-sol dièse), de l'accord de septième de dominante (do-mi-sol-si bémol, do-mi-sol-la dièse), ou de l'accord de septième (ou de neuvième) de dominante avec quinte augmentée (sol-fa-si-ré dièse, sol-fa-si-mi bémol, sol-mi dièse-si-ré dièse).
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SÉRIALISME (musique)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 7 946 mots
La série est la suivante : sol, si bémol, ré, fa dièse, la, do, mi, sol dièse, si, do dièse, ré dièse, mi dièse. Avec cette singulière organisation des douze sons, Berg réussit l'impossible pari de concilier l'inconciliable : le tonal et l'atonal. Cette série se divise en effet en cinq parties, de cinq tonalités différentes : la première (sol, si bémol, ré) est comme un accord de sol mineur ; la deuxième (ré, fa dièse, la) est un accord de ré majeur ; la troisième (la, do, mi) est un accord de la mineur ; la quatrième (mi, sol dièse, si) est un accord de mi majeur ; enfin, la cinquième (do dièse, ré dièse, mi dièse) est un début de gamme pentatonique.
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Prélude n° 12, CHOPIN (Frédéric)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 447 mots
- est suivi de son relatif mineur - la, mi, si, fa dièse, ut, sol, mi... -, alors que les 48 pièces de Bach confrontent les tonalités par succession chromatique (ut majeur, ut mineur, ut dièse majeur, ut dièse mineur, ré majeur, ré mineur...). Esthétique Le rubato, moyen expressif fondé sur l'usage d'accélérations et de ralentis - non notés sur la partition - et qui donne au mot interprétation sa pleine signification, est l'essence même de la musique de Chopin.
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BÉCARRE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 892 mots
Signe musical ♮ qui, placé devant une note, annule l'altération qui l'affectait, dièse ou bémol, que cette altération soit passagère (valable pour la seule mesure), ou constitutive (prévue pour tout un morceau par l'ensemble des altérations notées en début de portée, que l'on nomme armature). On remarquera que, jusqu'au xviiie siècle, une note diésée revenait au naturel par l'emploi, non d'un bécarre, mais d'un bémol.