Diécie
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, fait que les plantes aient un sexe d'origine génétique
"diécie" dans l'encyclopédie
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POLYGAMIE, botanique
- Écrit par Robert GORENFLOT
- 2 574 mots
Chez les plantes dioïques, la détermination du sexe est d'origine génétique par le truchement des chromosomes sexuels à la méiose et à la gamie : on dit qu'il y a diécie. Entre ces deux cas extrêmes, se situent les espèces dites monoïques (monécie) dont les fleurs mâles et les fleurs femelles se rencontrent sur un même individu. En fait, la distribution des fleurs hermaphrodites et des fleurs unisexuées pour une espèce donnée est souvent beaucoup plus complexe que ne le laisse supposer l'existence des trois cas signalés.
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EUPHORBIALES ou TRICOQUES
- Écrit par Georges MANGENOT
- 14 816 mots
- 5 médias
De l'inflorescence au pseudanthe Chez de nombreuses Euphorbiacées, les fleurs mâles et femelles sont portées par des individus différents (diécie) ; chez beaucoup d'autres, elles coexistent sur le même individu (monoecie) ; toutes de faibles dimensions, elles sont soit solitaires à l'aisselle des feuilles, soit, plus généralement, rassemblées en inflorescences de volumes et d'architectures variés (épis, grappes simples ou composées, panicules, cymes, grappes de cymes).
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URTICALES
- Écrit par Jacques MIÈGE
- 18 015 mots
- 3 médias
La diécie résulte de l'action d'hétérochromosomes (♂ = XY, ♀ = XX). Cependant, le déterminisme sexuel n'est pas dû uniquement à ceux-ci ; d'autres gènes agissent et les conditions écologiques interviennent aussi. J. Tournois, en 1912, en a fait la preuve, en démontrant le rôle de l'induction photopériodique dans la floraison et dans l'expression sexuelle.
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PRIMULALES
- Écrit par André LAWALRÉE
- 9 456 mots
- 2 médias
Ces arbres ou arbustes ont des fleurs bisexuées ou unisexuées (diécie), cinq staminodes alternant avec leurs cinq étamines, et de grandes graines colorées du jaune à l'orangé. Jacquinia, le genre le plus important, compte 60 espèces. On cultive en serre Jacquinia aurantiaca et Theophrasta jussieui. Les Myrsinacées diffèrent des Théophrastacées par l'existence de canaux résinifères schizogènes, par l'absence de staminodes et par leurs petites graines brunes ou noires.
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ÉBÉNALES
- Écrit par René LETOUZEY
- 10 093 mots
- 1 média
Les fleurs sont le plus souvent unisexuées et presque toujours les individus portent des fleurs d'un même sexe (diécie). Sépales et lobes de la corolle sont au nombre de trois à sept, plus ou moins soudés ; le calice offre fréquemment la particularité de s'accroître autour du fruit (accrescence) et la corolle présente des lobes se recouvrant régulièrement en spirale (préfloraison contournée).