Diabolique

"diabolique" dans l'encyclopédie

• SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET (T. Burton)

  • Écrit par Marc CERISUELO
  • 4 933 mots

  À l'exception des amateurs éclairés – au premier rang desquels se place Alain Resnais –, l'œuvre de Stephen Sondheim est encore trop méconnue en France, et il y a malheureusement fort à parier qu'elle demeurera dans l'ombre tant la tradition du musical est éloignée de nos habitudes culturelles. Aux États-Unis, et en Grande-Bretagne, Sondheim est tout simplement considéré comme l'auteur de musique populaire (et cependant savante) le plus important depuis George Gershwin.

• LES DIABOLIQUES, Jules Barbey d'Aurevilly Fiche de lecture

  • Écrit par Patrick AVRANE
  • 5 211 mots
  • 1 média

  Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) a vécu de son métier de journaliste plus que de son œuvre proprement littéraire. Une trentaine de volumes rassemblant ses critiques de livres, de pièces de théâtre, ses articles polémiques furent publiés, en grande partie après sa mort. Toutefois, son travail de romancier s'étend sur de longues années, depuis Léa (nouvelle publiée en 1832) jusqu'à Une page d'histoire (1882).

• WINTERS SHELLEY (1922-2006)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 908 mots

  Shelley Winters marque les esprits en interprétant Willa Harper, la jeune mère veuve qui se laisse séduire par le diabolique prêcheur Harry Powell (Robert Mitchum) dans La Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955). Sept ans plus tard, elle récidive avec Lolita de Stanley Kubrick, où elle incarne une mère tout aussi lamentable. Son physique l'avait cependant classée dans la catégorie des « bombes blondes », dans Othello (A Double Life) de George Cukor, en 1947, qui lui permit d'obtenir en 1951, les cheveux teints en brun, le rôle d'Alice Tripp d'Une place au soleil de George Stevens, au côté de Montgomery Clift et d'Elisabeth Taylor.

• SCHUMANN ELISABETH (1888-1952)

  • Écrit par Jean CABOURG
  • 1 354 mots

  N'avait-elle pas campé une diabolique Adèle dans La Chauve-Souris de Johann Strauss ? À Vienne, elle osa même se risquer dans Wagner, portant son Eva des Maîtres chanteurs de Nuremberg vers des sommets de ferveur et de féminité. Le Covent Garden de Londres la conviera pour d'inoubliables soirées mozartiennes, après les succès rencontrés au festival de Salzbourg dès 1922.

• FANTÔMAS

  • Écrit par Michel LEBRUN
  • 1 533 mots

  Flanqué du journaliste Jérôme Fandor et de sa fiancée Hélène, Juve tente, sans jamais y parvenir, de capturer le diabolique criminel, lequel lui échappe toujours au dernier moment. Le cinéma vient au secours du succès : en 1913, Louis Feuillade porte à l'écran cinq épisodes de la saga, qui seront largement diffusés dans le monde entier. Puis le groupe surréaliste s'enthousiasme pour l'écriture automatique de la série (pressés par le temps, les auteurs dictaient chaque volume en trois jours) et la diffuse dans les milieux intellectuels.