Diabolisme
- Nom masculin singulier
Définition
- caractère diabolique de quelqu'un, de quelque chose
"diabolisme" dans l'encyclopédie
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BALDUNG GRIEN HANS (1484 env.-1545)
- Écrit par Thomas Wolfgang GAEHTGENS
- 7 172 mots
- 7 médias
Les allégories, pleines de spiritualité ainsi que de diabolisme, révèlent le cercle d'humanistes avec lequel il était lié. Les Trois Âges de la femme et la Mort (Kunsthistorisches Museum, Vienne), vers 1510, en est un exemple. La beauté du corps humain y est confrontée avec l'image effroyable de la Mort, représentée comme un cadavre qui rappelle l'allégorie de la Vanitas, inspirée des danses macabres du Moyen Âge.
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BOHÈMES (exposition)
- Écrit par Robert FOHR
- 5 893 mots
- 1 média
De Léonard de Vinci au maniérisme et au caravagisme, la représentation, à la fois réaliste et fantasmée des Bohémiens oscille entre angélisme et diabolisme, sensualité et gravité. La Vierge Marie apparaît parfois en petite bohémienne avec sa grande coiffure caractéristique, et sous le sobriquet de Zingarella, par assimilation probablement avec l'épisode de la Fuite en Égypte narré dans l'Évangile de Matthieu.
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TANIZAKI JUN.ICHIRŌ (1886-1965)
- Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
- 9 795 mots
Pendant les années de prospérité que traverse le Japon au début de l'ère Taishō (et qui coïncident avec la Première Guerre mondiale en Europe), il proclamera volontiers son « diabolisme ». Il connut le succès très tôt. Il venait d'interrompre ses études et se heurtait pour la première fois à la censure, quand Nagai Kafū, déjà célèbre et peu enclin à sortir de sa réserve, lui consacra une critique retentissante.
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SATANISME, littérature
- Écrit par Max MILNER
- 19 636 mots
- 1 média
C'est que, pour Barbey, le diabolisme se trouve – là encore sous le signe de Sade – dans l'acquiescement intime de l'homme et de la femme à ce qui renverse l'ordre de la nature, dans la violation, homosexuelle ou incestueuse, des frontières auxquelles le désir est voué à se heurter, dans les exaspérations de la sensualité qui confinent à un appétit d'anéantissement, et surtout, peut-être, dans le jeu intellectuel qui organise ces fantasmes, y compris au niveau narratologique, pour mettre en évidence dans l'amour ce que Baudelaire appelait déjà « une contre-religion satanique » (Journaux intimes).