Diacylglycérol
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, activateur de la protéine kinase C, messager intercellulaire
"diacylglycérol" dans l'encyclopédie
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CHIMIE La nomenclature chimique
- Écrit par Nicole J. MOREAU
- 27 665 mots
- 9 médias
Les esters du glycérol se nomment monoacylglycérol, diacylglycérol, triacylglycérol. Les stéroïdes dérivent du système tétracyclique du cyclopenta[a]phénanthrène, et comprennent les stérols (cholestérol), les hormones sexuelles (testostérone, estrone), les hormones corticoïdes (cortisone), et les acides biliaires. Les divers squelettes carbonés possèdent des noms triviaux, auxquels on applique la nomenclature classique, avec les dénominations á et â selon que les substituants sont en dessous ou au-dessus du plan des cycles.
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COMMUNICATION CELLULAIRE
- Écrit par Yves COMBARNOUS
- 36 256 mots
- 7 médias
Les sous-unités αGTP des protéines G stimulent alors leurs effecteurs membranaires spécifiques catalysant ainsi la synthèse de seconds messagers cytoplasmiques : synthèse d’AMPc par l’adénylate cyclase ou de diacylglycérol (DAG) et inositol triphosphate (IP3) par la phospholipase C. Ces seconds messagers stimulent alors des protéines kinases et divers canaux du réticulum endoplasmique qui vont réaliser la réponse cellulaire spécifique au ligand.
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NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
- Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON et Henri SCHMITT
- 75 670 mots
- 11 médias
Alors que l'on définissait un neurone exclusivement par ses caractéristiques morphologiques et électrophysiologiques, on peut maintenant y ajouter un caractère essentiel : la nature du neurorégulateur qu'il synthétise et qu'il libère. Le formidable développement de la biochimie et de la pharmacologie du système nerveux au cours des dernières décennies fait qu'il est maintenant possible de modifier l'activité d'un neurone (ou d'un groupe de neurones) à l'aide de drogues qui agissent à des étapes très précises et bien répertoriées du métabolisme des neurorégulateurs.
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IMMUNITÉ, biologie
- Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS et Jean-Pierre REVILLARD
- 118 330 mots
- 11 médias
Le système immunitaire assume l'une des grandes fonctions physiologiques des Vertébrés : l'aptitude à la reconnaissance d'un nombre prodigieux de structures moléculaires distinctes, les antigènes. Un antigène est classiquement réputé « étranger » à l'organisme chez lequel il provoque une réponse immunitaire. D'où la conception selon laquelle le système immunitaire a pour fonction essentielle la distinction du « soi » (les divers constituants de son propre organisme) et du « non-soi ».