Diagnostique

"diagnostique" dans l'encyclopédie

• FIÈVRE

  • Écrit par François BOURNÉRIAS
  • 1 009 mots

  Son importance en tant que signe diagnostique n'est plus à souligner, mais elle peut entraîner ses propres manifestations défavorables, notamment la déshydratation, voire la mort si elle dépasse 42 0C (température rectale) ; c'est pourquoi, à titre symptomatique, il est souvent préférable de la faire baisser par l'administration d'acide acétylsalicylique ou par des enveloppements tièdes ou froids, selon les cas, sans oublier la réhydratation éventuelle du malade.

• MALADIES MENTALES (NOSOGRAPHIE DES)

  • Écrit par Chantal GUÉNIOT
  • 4 814 mots

  Mais elle crée une nouvelle catégorie diagnostique qui va concourir à son tour à l'augmentation du nombre d'enfants traités par psychotropes. Face à l'avalanche de critiques, plusieurs diagnostics nouveaux ont été relégués à l'appendice du DSM-V et qualifiés de « troubles encore insuffisamment explorés ». C'est le cas du syndrome de psychose atténuée et du syndrome mixte anxiété-dépression.

• ENDOMÉTRIOSE

  • Écrit par Corinne TUTIN
  • 15 648 mots
  • 3 médias

  Pour ce motif, beaucoup de spécialistes de l’endométriose souhaiteraient que les diagnostics soient plus souvent recherchés par des experts afin de limiter les interventions inutiles et l’errance diagnostique. Dans ce domaine, les médecins tentent donc d’améliorer les outils. Ainsi, à l’hôpital Cochin, l’équipe du professeur Chapron travaille-t-elle à l’élaboration d’un score diagnostique, fondé sur une dizaine de questions (intensité des douleurs, antécédents, maladies associées…) qui pourrait assurer un diagnostic plus sûr.

• TROUBLES DISSOCIATIFS

  • Écrit par Cédric LEMOGNE
  • 25 976 mots

  Comme de nombreux autres troubles mentaux, le trouble de dépersonnalisation/déréalisation est sous-diagnostiqué ou diagnostiqué très tardivement, en moyenne sept à douze ans après le début des troubles. L’expérience des patients suggère qu'un diagnostic positif associé à une information sur la fréquence du trouble, son évolution et les possibilités thérapeutiques permettent généralement d’atténuer leur souffrance et le retentissement fonctionnel associés aux symptômes.

• PSYCHOLOGIE CLINIQUE DE L'ANXIÉTÉ

  • Écrit par Alexandre HEEREN
  • 5 524 mots

  Historiquement, les travaux de Sigmund Freud sur la théorie des névroses ont dominé l’approche des troubles anxieux jusqu’à la fin des années 1960, date du début d’un mouvement plus général en psychiatrie visant à rationaliser la démarche diagnostique. Les catégories de troubles anxieux Sous l’impulsion de ces travaux en psychiatrie, les systèmes internationaux de classification des maladies, dont le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), ont progressivement introduit une séparation des troubles anxieux en plusieurs sous catégories.