Diapason
- Nom masculin singulier
Définition
- en musique, note donnant la fréquence de référence
- en musique, instrument produisant cette note, formé d'une tige métallique en forme de U
Expressions autour de ce mot
- se mettre au diapason : se mettre en harmonie, en accord
"diapason" dans l'encyclopédie
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DIAPASON
- Écrit par Jacques CHAILLEY
- 15 042 mots
Devant les difficultés engendrées par un diapason trop haut pour les instruments anciens ou leurs copies, les musiciens de ces ensembles ont pris l'habitude de s'accorder autour de 415, soit un demi-ton environ au-dessous du diapason usuel. Le seul tort de ce diapason très bas est d'être présenté comme « le diapason ancien » à valeur historique, appellation que rien, on l'a vu, ne peut justifier.
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GAMBE JEU DE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 436 mots
Jeu d'orgue à bouche, à tuyau ouvert, représentant type de la famille à diapason étroit, de 16, 8 ou 4 pieds, parlant ordinairement à pression élevée et donnant un son mordant. Les tuyaux graves sont munis d'un frein, situé à hauteur de la bouche. Ce jeu est caractéristique de l'orgue romantique, et surtout du clavier de récit expressif. Deux gambes de 8 dont l'une est légèrement désaccordée donnent le jeu ondulant de voix céleste.
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GEMSHORN, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 479 mots
En raison de son diapason, le timbre est intermédiaire entre celui des principaux (plus rond) et celui des jeux étroits (plus mordant). Suivant la finesse plus ou moins accentuée, il se rapproche de la flûte pointue (Spitzflöte) ou de la flûte à fuseau.
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OREILLE ABSOLUE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 756 mots
Aussi trouve-t-on certaines personnes à l'oreille absolue qui sont actuellement gênées par le fait que le diapason a légèrement monté depuis leur enfance. Les mêmes personnes ressentent une gêne semblable quand elles entendent un instrument ancien accordé au ton de son époque — certaines orgues, par exemple, sonnent en si bécarre ou en si bémol — ou quand elles en jouent en lisant la partition ou en sachant dans quel ton elle est.
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HAUTE-CONTRE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 190 mots
- 1 média
Jean-Jacques Rousseau dans son Dictionnaire de musique estime que la « haute-contre en voix d'homme n'est point naturelle » et qu'« il faut la forcer pour la porter à ce diapason », que, « quoi qu'on fasse, elle a toujours de l'aigreur, et rarement de la justesse ». Une telle opinion est assurément exagérée. Après avoir disparu au xixe siècle, cette voix retrouva sa place grâce à Alfred Deller (1912-1979) et à son Deller Consort, puis à ses émules (son fils Mark Deller, James Bowman, René Jacobs, Gérard Lesne.