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Diatonisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en musique, système musical basé sur la gamme diatonique, constituée de cinq tons et deux demi-tons

"diatonisme" dans l'encyclopédie

  • CHROMATISME, musique

    • Écrit par Alain FÉRON
    • 5 103 mots

    Le chromatisme existe dès le diatonisme modal de la Renaissance, lorsque des compositeurs comme Carlo Gesualdo (vers 1561-1613) se mettent à user d'intervalles n'appartenant pas à l'échelle du mode initialement choisi. Mais il est important de préciser que ce chromatisme n'est que le résultat d'une rencontre harmonique chromatique au sein d'un contrepoint polyphonique linéaire.

  • LE JEUNE CLAUDE ou CLAUDIN (1528 env.-1600)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 4 406 mots

    On pourrait comparer une telle composition spéculative et synthétique à celle du Clavier bien tempéré de Bach ; Le Jeune résume l'apport du système modal parvenu à son apogée ; s'il y a chromatisme, il s'intègre dans le diatonisme, lequel est ici traité avec une puissance d'invention étonnante. Ses Pseaumes (de deux à huit voix), sur des paroles de Marot, Bèze, Baïf, Agrippa d'Aubigné (de ce dernier, notamment, le Pseaume LXXXVIII, où la truculence du poète ne le cède en rien à la verve du musicien), connurent une très large diffusion, surtout dans les pays de religion protestante.

  • BALLIF CLAUDE (1924-2004)

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 5 198 mots

    Il élabore en particulier le concept de métatonalité (exposé dans Introduction à la métatonalité, paru en 1956), fondé sur une échelle de onze sons, et qui permet d'échapper à la double dichotomie modalité-tonalité et diatonisme-chromatisme. De 1957 à 1959, Ballif suit les cours d'été de Darmstadt, où il travaille la direction d'orchestre avec Hermann Scherchen et s'initie aux micro-intervalles auprès d'Alois Hába ; à Darmstadt, lieu d'étude, de création et de confrontation artistique, il rencontre Bruno Maderna, Luciano Berio, Karlheinz Stockhausen, Pierre Boulez.

  • KURTÁG GYÖRGY (1926- )

    • Écrit par Alain FÉRON
    • 5 731 mots

    Kurtág va ensuite s'attacher à des formes plus importantes, dans le temps mais aussi dans l'espace, ainsi qu'à des effectifs plus étoffés, tout en introduisant dans son écriture certains archaïsmes et en teintant son langage d'un certain diatonisme. Son opus 27 no 2 est un double concerto pour piano et violoncelle écrit en 1990, développement et aboutissement d'une réflexion sur la structure temporelle et spatiale d'une forme concertante (faisant écho à .

  • HINDEMITH PAUL (1895-1963)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 8 131 mots
    • 2 médias

    27), pour trois voix et piano, d'après Rainer Maria Rilke ; cette œuvre où la polyphonie obéit à un diatonisme modal original, est le résultat de son étude de la musique baroque allemande, de celle de Jean-Sébastien Bach en particulier. Il découvre ainsi la rigueur de l'écriture formelle qui discipline son tempérament de fougueux créateur. Avec le Concerto pour orchestre (Konzert für Orchester, op.

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