Didascalie
- Nom féminin singulier
Définition
- dans le théâtre grec, indication manuscrite adressée par l'auteur aux interprètes de sa pièce
- dans un texte de pièce de théâtre ou un scénario, notice définissant le comportement que doit adopter l'auteur
"didascalie" dans l'encyclopédie
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DIDACHÈ ou DIDAKHÈ
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 3 395 mots
Elle fut reprise dans des compilations postérieures (Didascalie, Constitutions apostoliques).
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HAMLET-MACHINE, Heiner Müller Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis BESSON
- 5 258 mots
Le troisième tableau (un « scherzo », pièce vocale ternaire) se présente comme une didascalie, ponctuée de trois brèves répliques : les philosophes morts jettent leurs livres sur Hamlet. Celui-ci contemple le ballet des femmes mortes qui le déshabillent, et rencontre Ophélie. Elle sort du cercueil où elle était couchée avec Claudius, maquillée en putain et se livre à un strip-tease.
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DANSE DE MORT (A. Strindberg)
- Écrit par David LESCOT
- 7 042 mots
Une voix lit la longue didascalie inaugurale, et force est de constater que sur scène les indications ont été suivies à la lettre. Rien ne manque, du piano à droite, du bureau à gauche, des portraits photographiques, du télégraphe, des couronnes de laurier ni du casque avec plumet de l'artilleur en faction. Tant d'exactitude, tant de respect dans le souci du détail relèvent à coup sûr d'une immense ironie, et dès lors ce long inventaire hétéroclite qui ouvre la représentation fait figure d'avertissement.
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CÉSAIRE AIMÉ (1913-2008)
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 7 751 mots
- 1 média
Cette didascalie résume tout l'enjeu de la tragédie : comment passer de l'esclavage à la liberté, comment conduire un peuple à l'indépendance ? Christophe choisit de mettre Haïti sur la route du progrès, pour rattraper l'Europe. Mais trahi, trompé, il échoue et se retrouve seul, nu, dépouillé de ses rêves. La pièce n'impose aucune interprétation de cet échec, même si elle souligne que Christophe n'a pas su sortir du modèle emprunté aux anciens maîtres.
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ITALIE Langue et littérature
- Écrit par Dominique FERNANDEZ, Angélique LEVI, Davide LUGLIO et Jean-Paul MANGANARO
- 156 284 mots
- 20 médias
Traiter de l'esthétique d'une langue, c'est se faire chasseur d'ombres. La linguistique moderne a assez démontré qu'une langue en soi n'est ni belle ni laide, que les considérations par lesquelles on justifie tel ou tel choix sont inspirées par des goûts personnels, que les règles sur lesquelles il se fonde n'ont rien de rigoureux ni de logique, qu'elles sont toutes extérieures à l'objet qu'elles examinent, et qu'elles varient d'un pays à l'autre, d'un individu à l'autre, d'une saison à l'autre.