Didot
- Nom masculin singulier
Définition
- police de caractères d'imprimerie créé par F.-A. Didot
"didot" dans l'encyclopédie
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DIDOT LES (XVIIIe-XIXe s.)
- Écrit par Albert LABARRE
- 3 851 mots
On doit aux Didot, célèbre famille d'imprimeurs, originaire de Lorraine, de nombreuses innovations dans la typographie et les industries qui s'y rattachent. Né et mort à Paris, François Didot (1689-1757) est, en 1698, apprenti chez le libraire-imprimeur André Pralard. Reçu libraire en 1713, il acquiert en 1754 l'imprimerie de la veuve Simon. Parmi ses éditions, on remarque l'Histoire générale des voyages de l'abbé Prévost.
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MACHINE À FABRIQUER LE PAPIER EN CONTINU
- Écrit par Olivier LAVOISY
- 1 354 mots
Après avoir conçu son projet en 1798, le Français Louis-Nicolas Robert, alors contremaître à la papeterie Didot à Essonnes, obtient un brevet l'année suivante pour construire une machine « à faire du papier d'une très grande longueur ». Celle-ci doit assurer toutes les opérations nécessaires pour obtenir un ruban continu de 10 à 12 mètres de longueur, remédiant ainsi aux inconvénients de la fabrication artisanale feuille à feuille.
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GRAVEURS SUR BOIS ROMANTIQUES
- Écrit par Ségolène LE MEN
- 5 289 mots
- 1 média
Appelé par Ambroise Firmin Didot en 1817, il forma un atelier avec des compatriotes et, peu à peu, des disciples français, et suscita rapidement une émulation sur place avec des graveurs concurrents, comme Brevière à Rouen ou Durouchail à Paris. Tout au long de la période romantique, le rôle des graveurs anglais reste important, soit qu'ils travaillent à Paris, soit qu'ils gravent à Londres des bois destinés aux éditeurs français : ainsi, Branston, Sears, Orrin Smith, Timms, Quartley.
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ROBERT DE BORON (fin XIIe-déb. XIIIe s.)
- Écrit par Daniel POIRION
- 1 810 mots
Seuls le premier de ces trois textes et le début du deuxième nous ont été conservés dans un manuscrit, mais une ou plusieurs versions en prose (Merlin en prose, Perceval de Modène et Didot-Perceval) nous transmettent le contenu de l'œuvre. Pour l'Estoire, les sources sont dans la Bible, mais aussi dans des textes apocryphes comme l'Évangile de Nicodème et La Vengeance du Sauveur.
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TYPOGRAPHIE
- Écrit par Michel WLASSIKOFF
- 36 268 mots
- 1 média
Pierre Didot y imprime des ouvrages aux mises en page tendues et austères, composés avec les caractères de son jeune frère Firmin. De 1812 à 1815, ce dernier, devenu premier maître fondeur de caractères à l'Imprimerie impériale, définit une mesure typographique basée sur le système métrique selon laquelle il grave le romain de l'Empereur, caractère qualifié plus tard de Didot millimétrique.