Dies irae

"dies irae" dans l'encyclopédie

• Requiem en ut majeur, GOUNOD (Charles)

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 2 816 mots

  Texte Dies irae, dies illa Solvet saeclum in favilla Teste David cum Sibylla. Quantus tremor... Jour de colère, jour fameux Qui réduira le monde en cendres Témoins David et la Sibylle. Quelle terreur...

• REQUIEM

  • Écrit par Philippe BEAUSSANT
  • 7 137 mots
  • 1 média

  Krzysztof Penderecki écrit en 1966-1967 un impressionnant Dies irae à la mémoire des martyrs d'Auschwitz et, entre 1980 et 1984, un Requiem polonais, remanié en 1993.

• DREYER CARL (1889-1968)

  • Écrit par Jean COLLET
  • 7 373 mots
  • 2 médias

  Pesanteur des conventions sociales, religieuses, aussi bien dans le xviie siècle de Dies irae que dans le monde rural d'Ordet ou la bourgeoisie 1900 de Gertrud. Un carcan de plomb étouffe tout ce qui pourrait être un cri du cœur. Le silence forcé où se mouvaient les fantômes humains de La Passion de Jeanne d'Arc, Dreyer a su le retrouver dans une maîtrise étonnante et immédiate du cinéma parlant.

• SÉQUENCE, musique

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 1 815 mots

  On en connaît près de 4 500 séquences ; Pie V, au concile de Trente, réduisit leur nombre à cinq dans la liturgie romaine : Lauda Sion, Stabat Mater, Veni Sancte Spiritus, Victimae paschali laudes, Dies irae (cette dernière est d'ailleurs plutôt un planctus). Les théories s'opposent pour en déterminer les origines. Cassiodore mentionne des séquences au vie siècle.

• ORDET, film de Carl Theodor Dreyer

  • Écrit par Jacques AUMONT
  • 5 636 mots

  De ce point de vue, elle est comparable à Anne, la jeune femme accusée de sorcellerie dans Dies Iræ (1943), à la Jeanne d'Arc du film de 1928, à l'épouse maltraitée du Maître du logis (Du skal œre din hustru, 1925) et, bien sûr, à la protagoniste de Gertrud, le film suivant de Dreyer qui fut aussi son dernier film (1964). La place de Johannes, l'illuminé, est plus ambiguë.