Dig
- Interjection
Définition
- onomatopée imitant le tintement d'une cloche
"dig" dans l'encyclopédie
-
DIGGERS
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 1 570 mots
Leurs chefs, Gerrard Winstanley et William Everard, proclament leur droit à « bêcher (to dig, d'où vient leur surnom de diggers), à labourer, à planter et à habiter » des terres relevant de la couronne et des « communaux ». Ils mettent ce droit en pratique à Saint George Hill, Walton on Thames, dans le Surrey, où ils instaurent en 1649, à la suite de la révolution anglaise, « l'ancienne communauté de jouissance des fruits de la terre ».
-
CAVE NICK (1957- )
- Écrit par Michel P. SCHMITT et Encyclopædia Universalis
- 7 308 mots
- 1 média
Sur scène comme dans les albums, il est emporté du côté du théâtre de la cruauté d’Antonin Artaud, des incantations d’un Lucifer déguisé en prêcheur mégalomaniaque, d’un raz de marée sonore proche du chaos (From Her to Eternity, 1984 ; Tender Prey, 1988 ; Dig, Lazarus, dig !!!, 2008). À d’autres moments, il s’abandonne aux mélodies introspectives, intimistes et élégiaques (The Good Son, 1990 ; Push The Sky Away, 2013).
-
BOSTON
- Écrit par Laurent VERMEERSCH
- 8 761 mots
- 3 médias
Le point d’orgue de cette opération fut le Big Dig, terminé en 2006, l’un des plus gros chantiers jamais réalisé aux États-Unis et consistant à enfouir sous un tunnel l’Elevated Highway, voie autoroutière sur pilotis et véritable barrière entre la ville et le bord de mer. Cette opération de reconquête des berges se poursuit vers South Boston, où a été récemment édifié sur les quais le Convention Center, le World Trade Center et un institut d’art contemporain.
-
BEAT GENERATION
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 16 399 mots
- 2 médias
Passé dans le lexique des jazzmen noirs (Man, I'm beat) auxquels les beats l'empruntèrent comme le reste de leur argot (hip, dig, jive), il en vint à signifier une démarche, une manière de traverser la vie : être beat, c'était être en bout de course, à bout de souffle, exténué, « foutu » – l'impression « d'être réduit au tréfonds de la conscience, d'être acculé au mur de soi-même » (Holmes) et de survivre, furtivement, dans les marges clandestines du monde urbain.