Digitigrade
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- en zoologie, qualifie un animal marchant en s'appuyant sur les doigts de pied et non sur le pied lui-même
Employé comme nom
- en zoologie, mammifère marchant en s'appuyant sur les doigts de pied et non sur le pied lui-même
"digitigrade" dans l'encyclopédie
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RUMINANTS
- Écrit par Robert MANARANCHE
- 16 108 mots
- 12 médias
Le caractère anatomique essentiel réside dans la parfaite bidactylie des membres, dont l'appui sur le sol est du type digitigrade. Une large sole cornée favorise la marche sur des substrats meubles. La denture, différente de celle de tous les autres Ruminants, répond à la formule : Canines et incisives supérieures sont de véritables crocs rendant dangereuse la morsure des Camelidae.
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PROBOSCIDIENS
- Écrit par Robert MANARANCHE, Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ et Pascal TASSY
- 16 247 mots
- 1 média
L'extrémité pentadactyle a un appui au sol de type digitigrade, un épais coussinet élastique sous-cutané qui révèle la partie postérieure des mains et des pieds, donnant une fausse allure plantigrade. Les doigts comportent deux phalanges aux doigts I et V et trois aux autres doigts. Des rudiments osseux situés en avant du premier rayon à la main (fig.
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PÉRISSODACTYLES
- Écrit par Robert MANARANCHE
- 17 526 mots
- 6 médias
L'appui au sol est nettement digitigrade. La peau, épaisse mais souple, est revêtue d'un pelage épais, uniformément brunâtre chez les tapirs américains, noir chez le tapir indien à l'exception du dos et de l'échine, recouverts chez ce dernier de poils blancs. La denture est complète avec 42 ou 44 dents réparties suivant la formule dentaire : Les tapirs sont les seuls Périssodactyles à avoir des canines chez les deux sexes.
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MEMBRES
- Écrit par Claude GILLOT et Armand de RICQLÈS
- 82 815 mots
- 13 médias
Comme ce tarso-métatarse est redressé, la démarche est digitigrade (sauf chez les manchots, plantigrades). Le bassin avien se caractérise par l'absence des symphyses pubienne et ischiatique et par la présence d'un long synsacrum très rigide soudé aux ilions très allongés. L'ensemble du bassin constitue ainsi une solide structure, capable de supporter les chocs de l'atterrissage.
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CARNIVORES MAMMIFÈRES
- Écrit par Robert MANARANCHE et Géraldine VÉRON
- 41 029 mots
- 34 médias
La locomotion est de type digitigrade ou plantigrade et les mœurs sont arboricoles ou terrestres, et même semi-aquatiques pour deux espèces (civette loutre ou Cynogale bennettii, et genette aquatique d'Osborn ou Genetta piscivora). Les Viverridae se nourrissent de petits vertébrés et de divers invertébrés, ainsi que de fruits, en proportion différente selon les espèces, certaines étant frugivores.