Dîme
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en histoire, impôt égal au dixième des récoltes et des produits de l'élevage, versé à l'Église jusqu'à la Révolution française
Forme dérivée du verbe « dîmer »
"dîme" dans l'encyclopédie
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DÎME, Moyen Âge
- Écrit par Michel SOT
- 5 762 mots
- 1 média
Le fait que les Carolingiens aient rendu la dîme obligatoire est à mettre en rapport avec les concessions par le roi de terres ecclésiastiques à des laïcs, les dîmes venant compenser en partie les injustices commises par Charles Martel et ses successeurs à l'égard des Églises. La dîme est prélevée en principe sur tous les produits, car Dieu a sa part de tout.
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DIME NOVEL, littérature
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 612 mots
Depuis ce moment historique, dime novel désigne, dans le langage de l'Amérique du Nord, un livre populaire, le roman à quatre sous. Mais, dans la collection lancée par Erastus Beadle, il y avait aussi des livres pratiques et des séries interminables. Cette production rend ce type d'édition proche de notre Bibliothèque bleue et de notre littérature de colportage.
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WHITE ELLEN GOULD (1827-1915)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 2 849 mots
Des prescriptions spécifiques sont ajoutées : observance du sabbat ; pratique de la dîme ; célébration, quatre fois par an, de la Cène, interprétée symboliquement et jointe au rite du lavement des pieds. L'eschatologie est conçue de manière originale : les justes seront associés au règne du Christ, les pécheurs détruits et, enfin, la terre rendue éternellement à son état originel.
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STEDINGER LES
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 3 153 mots
Comme des moines prêchant l'obligation de payer la dîme ont été mis à mort, on prête à Hartwig, archevêque de Brême, l'intention de présenter au pape Célestin III l'insoumission des Stedinger comme un mouvement hérétique. De 1208 à 1217, les insoumis interviennent dans la querelle entre deux archevêques rivaux, assurant la victoire de Gerhardt, qui, jusqu'à sa mort, en 1229, garantit l'indépendance de ses alliés.
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NANTES ÉDIT DE (1598)
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 186 mots
Cette acceptation de la division religieuse, alors exceptionnelle en Europe, ne signifie pas égalité : les réformés doivent se plier à la dîme et aux fêtes du catholicisme, dont le culte est partout rétabli. En outre, le préambule de l'édit rappelle le projet monarchique d'unité religieuse, temporairement mis en sommeil, mais que Louis XIV réveillera.