Diminuendo

"diminuendo" dans l'encyclopédie

• NUANCE, musique

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 1 363 mots

  Crescendo et diminuendo (augmentation ou diminution progressive d'intensité) peuvent être indiqués soit par cresc. ou par dim., ou bien par des signes ressemblant aux symboles mathématiques « inférieur à » (crescendo) et « supérieur à » (decrescendo), très allongés. Dans la musique contemporaine, la multiplication des nuances atteint parfois les limites de l'exécutable ; ainsi trouve-t-on des suites d'indications opposées, telles que ppp, ff, p, ffff, affectant, dans des tempos très rapides, des notes de valeurs très courtes, se suivant à des intervalles très distants ; entre l'écriture et la réalisation, il est difficile de ne pas constater un hiatus important.

• STAMITZ JOHANN (1717-1757)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 466 mots

  Les effets orchestraux de crescendo et de diminuendo progressifs, même s’ils ne sont pas de son invention (peut-être pas même non plus de Niccolò Jommelli, qui passe généralement pour en être l’initiateur), deviennent la marque de son style, qu’imiteront beaucoup de compositeurs. Son style se caractérise aussi par l’utilisation des soupirs, en particulier dans les cadences, silences qui seront intégrés dans la musique rococo à travers l’Europe.

• ELLINGTON DUKE (repères chronologiques)

  • Écrit par Pierre BRETON
  • 2 322 mots

  1931-1939 Duke Ellington compose des suites de grande ampleur – Reminiscing in Tempo (1935), Diminuendo in Blue / Crescendo in Blue (1937) – et de courtes pièces : Creole Rhapsody (1931), It Don't Mean A Thing (1932), Sophisticated Lady (1932, avec Otto Hardwick), Delta Serenade (1934), Saddest Tale (1934), Solitude (1934), Echoes of Harlem (Cootie's Concerto, 1935), In a Sentimental Mood (1935), Azure (1937).

• SCIARRINO SALVATORE (1947- )

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 7 413 mots

  da un divertimento est souvent très faible ; deux indications particulières à Sciarrino y accompagnent un très grand nombre de figures ou de sons isolés : « crescendo dal nulla » et « diminuendo al nulla » (crescendo et diminuendo à partir de zéro ou vers zéro). Tout se passe comme si l'inaudible formait le fond d'où les sons naîtraient ou dans lequel ils disparaîtraient.

• SAARIAHO KAIJA (1952-2023)

  • Écrit par Juliette GARRIGUES et Encyclopædia Universalis
  • 7 916 mots
  • 3 médias

  Cette pièce est fondée sur un diminuendo : une explosion s'évanouit peu à peu avant de disparaître complètement. L'orchestre est accompagné d'une bande magnétique sur laquelle sont enregistrés deux sons différents de violon : un sforzando et un pizzicato ; à la clarté de l'orchestre s'oppose la dureté de la bande magnétique, processus qui s'inverse au cours de l'œuvre jusqu'à un renversement total à la fin.