Dingue
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
Employé comme adjectif
- familièrement, cinglé, fou
- familièrement et par extension, surprenant, incroyable, étonnant
Employé comme nom
- familièrement, fou
Forme dérivée du verbe « dinguer »
"dingue" dans l'encyclopédie
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WHEELER JOHN ARCHIBALD (1911-2008)
- Écrit par Bernard PIRE
- 5 129 mots
Celui-ci dira de Wheeler : « Certains pensent qu'il est devenu dingue [crazy] en vieillissant, mais il a toujours été dingue ! ». En 1952, Wheeler introduit un cours de relativité générale dans le cursus de physique. Sous sa direction, Princeton devient un des pôles de la recherche en gravitation relativiste et participe au renouveau de cette discipline.
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JEAN BAUDRILLARD (Cahier de l'Herne)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 5 602 mots
- 1 média
Sa pensée – « géniale et dingue », selon les mots d'Edgar Morin – n'aura cessé de travailler (sur) les limites de la modernité. Les changements d'époque ne vont jamais sans mal, ni sans mystifications diverses (interprétations rétrospectives, anticipations frauduleuses). Être attentif aux « événements » exige une écoute créative aux « bruits du temps ».
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CHARYN JEROME (1937- )
- Écrit par Yves-Charles GRANDJEAT
- 6 307 mots
On le connaît surtout comme le créateur du commissaire Isaac Sidel, principal héros de sa série de romans policiers (Zyeux-bleus, Marilyn la dingue, Un bon flic, etc.). Ce policier new-yorkais atypique, un peu pataud, juif, intellectuel et romantique – dans Citizen Sidel (1999), il imagine une école de police où l’on étudierait Shakespeare, Dostoïevski et Chester Himes plutôt que le droit pénal – a gardé quelque chose de naïf.
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GILLESPIE JOHN BIRKS dit DIZZY (1917-1993)
- Écrit par Pierre BRETON
- 6 265 mots
- 3 médias
Comment résister à cet extraterrestre, embusqué derrière lunettes et béret pour mieux faire jaillir d'une improbable trompette coudée vers les étoiles les plus stupéfiantes fusées sonores ? Comment résister à l'explosive bête de scène, digne fils de Louis Armstrong et de Cab Calloway, dont les joues pouvaient tripler de volume ? C'est ainsi que l'on gagne son surnom : Dizzy, le Dingue.
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INDEPENDANCE (R. Ford)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 7 104 mots
- 1 média
« Il pense tout le temps qu'il pense », comme il dit, et ça le rend « dingue ». Il n'est pas facile de lui parler. Père et fils communiquent à travers un répertoire de scies farfelues rescapées du temps lointain où ils formaient encore « une famille » : « Tu as assez faim pour bouffer un putois crevé ? » Paul a l'humour sarcastique et macabre, « l'humour de pendu », vaguement suicidaire, parfois propre à cet âge difficile : « Maman fout de l'arsenic dans ma bouffe, alors forcément, mon Q.