Dioctaédrique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en chimie, relatif à une structure à couches tétraédriques dont les deux tiers des cavités sont occupées par des ions trivalents
"dioctaédrique" dans l'encyclopédie
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SILICATES
- Écrit par Jean WYART
- 45 324 mots
- 22 médias
Le plus important des minéraux de ce groupe est la kaolinite Al4Si4O10(OH)8, qui est dioctaédrique. C'est l'élément essentiel des kaolins, utilisés en céramique et comme charge dans les industries du papier, du caoutchouc, des peintures. Les minéraux apparentés à la kaolinite, ou « kandites », sont la dickite et la nacrite, formes polymorphes de la kaolinite, l'halloysite Al4Si4O10(OH)8.
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MICAS
- Écrit par Jean-Paul CARRON et Michel ROBERT
- 10 787 mots
- 4 médias
On peut distinguer, d'après leur structure, deux types principaux : dioctaédrique et trioctaédrique. Les micas dioctaédriques courants contiennent dans la couche octaédrique des atomes d'aluminium occupant deux sites sur trois, d'où leur qualificatif. Il s'agit essentiellement de KAl2(Si3AlO10)(OH)2, la muscovite, et de son équivalent sodique, la paragonite, les solutions solides étant très limitées dans ce groupe.
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ARGILES
- Écrit par Daniel BEAUFORT et Maurice PAGEL
- 14 596 mots
- 7 médias
La couche est dite trioctaédrique si tous les sites octaédriques sont occupés par des cations divalents et dioctaédrique si seuls deux octaèdres sur trois sont occupés par des cations trivalents. Pour constituer le feuillet élémentaire du cristal, les couches octaédriques et tétraédriques partagent des ions oxygènes. Lorsque les feuillets présentent une charge électrique négative du fait de substitutions chimiques dans les couches tétraédriques et/ou octaédriques, la neutralité électrique de l'édifice est assurée par l'ajout d'une couche interfoliaire chargée positivement.
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ULTRABASIQUES ROCHES
- Écrit par Fernand CONQUÉRÉ, André-Bernard DELMAS, Jacques KORNPROBST et Georges PÉDRO
- 22 257 mots
- 7 médias
– Lorsque la teneur en fer dans le matériau en voie d'évolution est plus élevée, l'hydrolyse partielle conduit à l'individualisation de silicates argileux ferrifères (sifémisation) de type dioctaédrique, qui sont toujours constitués par des feuillets de type 2/1 ; ce sont des montmorillonites ferrifères (nontronites), de formule générale : Le tableau indique, à titre d'exemple, la composition chimique et minéralogique de la fraction argileuse (< 2 μm) d'un horizon B d'un sol brun eutrophe à nontronite, formé à Bornéo sur harzburgite, en même temps que celle qui correspond à un horizon B « latéritique » développé sur une roche de même type.