Dionysiaque
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif à Dionysos
- ayant un caractère foisonnant, frénétique, démesuré, comme on l'attribue à Dionysos
Synonyme
- dionysien
"dionysiaque" dans l'encyclopédie
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SARCOPHAGES À SCÈNES DIONYSIAQUES OU MILITAIRES (Rome)
- Écrit par Gilles SAURON
- 1 435 mots
Entre autres thèmes traités sur les sarcophages romains, deux sujets sont privilégiés, la mythologie dionysiaque (triomphe indien de Dionysos, découverte d'Ariane à Naxos, danses des satyres et des ménades), avec parfois des évocations des mystères, comme sur le sarcophage encastré dans la façade sur jardin de la Villa Médicis, et, pour les grands officiers de l'Empire, les scènes de bataille (souvent des batailles entre Romains et Barbares), dont le traitement est influencé par la sculpture officielle, comme celle des reliefs de la colonne dédiée par Commode à son père Marc Aurèle (Piazza Colonna, Rome).
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DITHYRAMBE
- Écrit par Barbara CASSIN
- 2 866 mots
C'est vers cette époque qu'on situe, suivant Aristote, l'origine de la tragédie, ultime réconciliation du dionysiaque et de l'apollinien, où « le chœur dionysiaque se détend en projetant hors de lui un monde d'images apolliniennes ». Le narrateur se transforme en acteur, et l'action s'élabore. Aux ~ ve et ~ ive siècles, avec Mélanippe, Phinésias, Timothée de Milet, Philoxène de Cythère, le dithyrambe est modifié par la tragédie dans sa forme extérieure.
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SATYRES & SILÈNES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 762 mots
- 3 médias
À partir du ~ ve siècle, Silène devint le nom du père nourricier de Dionysos, ce qui favorisa l'intégration graduelle des satyres et des silènes au culte dionysiaque : pendant les fêtes de Dionysos à Athènes, l'on jouait trois tragédies suivies d'un drame satyrique (par exemple, Le Cyclope d'Euripide) dans lequel les membres du chœur étaient habillés en satyres.
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DE L'ALLEMAGNE (exposition)
- Écrit par Lionel RICHARD
- 6 169 mots
- 1 média
En résumé, derrière trois notions empruntées abstraitement à Friedrich Nietzsche (l’apollinien, le dionysiaque, l’humain d’Ecce Homo, à l’origine la Passion du Christ), les organisateurs de cette exposition prétendent évoquer le destin « allemand ». À partir d’une telle vision, bien des artistes importants ne peuvent que manquer, Max Klinger, Max Liebermann, John Heartfield, entre autres.
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ACROTÈRE
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 2 598 mots
Mais, parallèlement aux sphinx et aux grandes palmettes ou anthemia, se multiplient des groupes d'enlèvement, inspirés des mystères éleusiniens et de la religion dionysiaque qui connaissent alors un développement considérable. Ces scènes « traduisent allégoriquement les espérances d'immortalité ». On les trouve à Athènes, au sommet de l'Héphaisteion, où sont représentées les Hespérides (ou bien Déméter et Koré), ainsi que sur le temple des Athéniens à Délos que couronnaient les figures pathétiques de Borée et Orithyie.