Dioritique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en géologie, relatif à une diorite, une roche volcanique
"dioritique" dans l'encyclopédie
-
ANDÉSITES ET DIORITES
- Écrit par Jean-Paul CARRON, Maurice LELUBRE, René MAURY et Encyclopædia Universalis
- 11 363 mots
- 2 médias
Lorsque le magma surgit en surface, il se refroidit rapidement en donnant une masse pâteuse où s'expriment peu de cristaux aux formes macroscopiques : c'est une roche volcanique. En revanche, si le magma refroidit en profondeur, donc lentement, la cristallisation a le temps de s'exprimer pour donner une roche grenue (les grains sont les cristaux) : c'est une roche plutonique.
-
TERMIER HENRI (1897-1989)
- Écrit par Daniel FANTINET
- 3 842 mots
Mais il gardait au cœur son massif du Tichka : amoureux de ses montagnes, de ses paysages et de ses habitants, Henri Termier fut le premier à faire valoir l'intérêt géologique de ce grand complexe granito-dioritique qui attire à présent plusieurs écoles allemandes, belges, américaines et françaises. Il lui consacrera ses derniers efforts, laissant inachevé un volumineux travail de synthèse.
-
MARNES
- Écrit par Charles POMEROL
- 5 433 mots
- 1 média
En Bretagne, on appelle aussi « marne » une arène dioritique riche en chaux. Souvent, les marnes sont désignées d'après leur couleur : ainsi dans le Bartonien supérieur (Ludien) du bassin de Paris, on distingue, au-dessus de la haute masse du gypse, la succession suivante : marnes bleues d'Argenteuil, marnes blanches de Pantin, marnes (ou « glaises ») brunes à Cyrènes.
-
OCÉANIE Géologie
- Écrit par Michel RABINOVITCH
- 62 347 mots
- 2 médias
Elle est contemporaine, dans la Northern Range, d'un métamorphisme de haute pression caractérisé par des schistes à glaucophane et, dans la Central Range, d'un métamorphisme de haute température De l'Oligocène supérieur au Miocène inférieur, le régime volcano-sédimentaire reprend, accompagné d'intrusions de types dioritique, granodioritique et porphyrique en Nouvelle-Bretagne et en Nouvelle-Irlande.
-
PLOMB
- Écrit par Claude FOUASSIER, Michel PÉREYRE, Michel RABINOVITCH et Jean-Louis VIGNES
- 37 057 mots
- 3 médias
On peut distinguer, de manière très simplifiée, deux sous-types : – les filons ou amas proches ou à l'intérieur d'une intrusion acide de faible profondeur ; l'intrusif est ici soit un « porphyre cuprifère », soit une roche subvolcanique (rhyolite, dacite, andésite) ; les corps minéralisés sont soit des filons ou des ensembles de filons, soit des amas de minéralisations plus ou moins disséminées dans un skarn au contact d'une roche carbonatée avec l'intrusion ; les deux types de corps minéralisés peuvent d'ailleurs coexister dans le même district ou le même gisement ; ce sous-type est caractéristique dans les cordillères américaines, aussi bien aux États-Unis et au Mexique, où l'intrusion est surtout porphyrique, qu'au Pérou, où elle est plutôt subvolcanique ; – les filons ou amas associés à une intrusion acide de plus grande profondeur ; il s'agit là d'un intrusif granitique, monzonitique, grano-dioritique ; les amas minéralisés sont uniquement filoniens ; bien qu'ils puissent être intraplutoniques, on les retrouve souvent assez loin de l'intrusion, si bien que dans certains cas l'association avec l'intrusion acide est assez hypothétique.