Dioula
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, langue véhiculaire proche du bambara, parlée par de nombreux commerçants d'Afrique de l'Ouest
- par extension et abusivement, commerçant africain itinérant
"dioula" dans l'encyclopédie
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BOBO
- Écrit par Roger MEUNIER
- 2 238 mots
Les ethnologues ont alimenté la confusion en distinguant Bobo Oulé ou Tara, Niénigué, Bobo Gbé ou Kian, Bobo Fing, Bobo Dioula. Les Bobo Oulé ainsi que les Niénigué sont des Bwa ; ils sont installés au Burkina Faso, au nord-est de Bobo-Dioulasso, au sud et au nord de Dédougou et débordent sur les confins maliens. Quant aux Bobo Gbé que signale l'ethnologue français Maurice Delafosse, ils n'existent pas et sont sans doute des Bwa abusivement différenciés de leurs congénères.
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MANDÉ
- Écrit par Roger MEUNIER
- 1 209 mots
Enfin, les Dioula, éparpillés à travers l'Afrique de l'Ouest où ils exercent des fonctions commerçantes, sont aussi à classer parmi les Mandé.
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BOBO-DIOULASSO
- Écrit par Pierre VENNETIER
- 1 283 mots
- 1 média
Deuxième ville du Burkina Faso par le nombre de ses habitants, capitale du pays (alors appelé Haute-Volta) jusqu'en 1947, Bobo-Dioulasso a pour origine le petit village de Sia, situé sur un promontoire entre deux marigots et agrandi par l'arrivée de commerçants dioula ; il fut transformé après sa conquête par les Français (1897), qui lui donnèrent en 1904 son nom actuel (la maison des Bobo et des Dioulas) : lotissement échelonné de quartiers autochtones, création d'une zone commerciale à l'ouest, de deux zones industrielles, d'un quartier résidentiel européen, où les bâtiments sont souvent de style néo-soudanais.
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BOUAKÉ
- Écrit par Pierre VENNETIER
- 2 388 mots
C'est, grâce au transit des noix de cola, du poisson séché, des bovins, un des points forts du commerce dioula. C'est, enfin, une plaque tournante pour des dizaines de milliers de migrants maliens et voltaïques. Son rôle régional n'est pas moindre : d'une part, ses propres besoins alimentaires stimulent la production dans les campagnes environnantes ; d'autre part, elle est le pôle d'attraction de nombreux jeunes ruraux qui viennent y poursuivre leurs études.
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MALINKÉ
- Écrit par Roger MEUNIER
- 2 761 mots
Certains groupes dioula, spécialisés dans les activités commerciales, leur sont étroitement apparentés. Comme la plupart des Mandé, les Malinké sont surtout des agriculteurs ; le mil, le sorgho, le maïs et le riz constituent l'élément essentiel de leur subsistance. Le terroir villageois présente souvent un aspect caractéristique « en auréole ». Trois zones concentriques s'y succèdent : au centre, des jardins, intérieurs au village, enrichis par les déchets domestiques et où l'on cultive en particulier le maïs, céréale de soudure ; puis des champs permanents, tout autour du village ; plus loin, des champs de brousse, cultivés en rotation, sur brûlis ; les bas-fonds, enfin, sont aménagés en rizières.