Diphtérique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en médecine vétérinaire, relatif à la diphtérie
"diphtérique" dans l'encyclopédie
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DIPHTÉRIE
- Écrit par Henri-Hubert MOLLARET
- 10 161 mots
- 1 média
En 1894, Roux et ses collaborateurs mettent au point la sérothérapie et, en 1924, Ramon rend possible la vaccination par l'anatoxine diphtérique. Manifestations cliniques On distingue deux types de manifestations cliniques : les unes, locales, sont dues au germe lui-même ; les autres, viscérales, à sa toxine. Manifestations locales Si le bacille diphtérique peut végéter en tous les points du revêtement cutanéo-muqueux, il affecte habituellement la gorge, le larynx et le nez ; la diphtérie revêt donc ordinairement l'aspect d'une angine, d'un croup ou d'un coryza.
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ROUX ÉMILE (1853-1933)
- Écrit par Pierre NICOLLE
- 3 130 mots
Enfin, il signale, pour la première fois, l'existence de porteurs sains de bacille diphtérique parmi les personnes guéries. Mais deux événements arrêtent les travaux de Roux : l'altération de sa santé et le départ de Yersin. Le temps perdu par Roux, d'autres l'emploieront activement, car l'idée de l'utilisation à des fins thérapeutiques des propriétés immunisantes des toxines est dans l'air.
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RAMON GASTON (1886-1963)
- Écrit par Albert DELAUNAY
- 3 524 mots
- 1 média
Encore aujourd'hui, elle demeure d'un emploi universel pour le titrage de l'antitoxine diphtérique. Les vaccins de Pasteur (et aussi tous ceux qui avaient été mis au point secondairement) étaient constitués par des bactéries et des virus soit vivants mais atténués, soit tués. Ramon, sous le nom d'anatoxines, crée un type de vaccin absolument nouveau.
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ANGINE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 159 mots
À côté du cas si fréquent des angines aiguës banales, il convient de distinguer soigneusement l'angine diphtérique à fausses membranes (que la vaccination a presque fait disparaître), les angines de Vincent à fusospirilles et les angines typhiques ou syphilitiques, qui sont rares.
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ANTICORPS ET IMMUNITÉ HUMORALE
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 109 mots
En 1888, à Paris, Émile Roux et Alexandre Yersin démontraient que le pouvoir pathogène du bacille diphtérique était dû à une toxine plutôt qu'à la bactérie elle-même. Cette observation fut rapidement étendue au cas du tétanos. Il fallut deux ans à Emil Von Behring à Berlin et à ses collègues Kitasato et Wernicke, à partir de 1890, pour montrer que le sang de sujets immunisés contre la diphtérie ou le tétanos contenait des substances capables de neutraliser la toxine, ce qui ouvrait la voie à la sérothérapie.