Dipneuste
- Nom masculin singulier
Définition
- en zoologie, élément d'une sous-classe de poissons aérobies, pouvant respirer par des poumons comme par des branchies
"dipneuste" dans l'encyclopédie
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DIPNEUSTES
- Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT et Philippe JANVIER
- 6 724 mots
- 4 médias
Pendant la saison sèche, le dipneuste africain Protopterus, enroulé sur lui-même, s'enfonce dans la vase des marécages asséchés, y creusant une sorte de terrier tapissé par un mucus sécrété par la peau. L'animal peut rester plusieurs mois ou même plusieurs années dans ce cocon, vivant sur ses réserves. Un tube muqueux creux relie sa cavité buccale à l'air libre, lui permettant ainsi de respirer.
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CLADISTIQUE
- Écrit par Pascal TASSY
- 16 532 mots
- 4 médias
La vache et le dipneuste illustrent aussi ce phénomène. Les animaux à respiration pulmonaire sont munis de narines internes (appelées choanes) qui s'ouvrent dans le palais. Les dipneustes aussi en possèdent. On a donc pu voir avec ce caractère une synapomorphie. Or c'est une homoplasie, une convergence. En effet, le plus primitif dipneuste connu (Diabolepis speratus), mis au jour dans le Dévonien de Chine (environ 415 millions d'années), est dépourvu de choane quoique étant un vrai dipneuste de par la structure de son crâne.
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SARCOPTÉRYGIENS
- Écrit par Philippe JANVIER
- 20 756 mots
On a longtemps pensé que les narines internes des dipneustes étaient homologues de la choane de ces précurseurs des tétrapodes, mais la découverte de deux narines externes chez le dipneuste primitif Diabolepis speratus a montré qu'il s'agissait d'une convergence anatomique. Les rhizodontides sont connus du Dévonien supérieur jusqu'à la fin du Carbonifère.
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TÉTRAPODES
- Écrit par Philippe JANVIER et Jorge MONDÉJAR FERNÀNDEZ
- 20 353 mots
- 3 médias
Le génome des dipneustes – et en particulier celui du dipneuste australien Neoceratodus – est le plus long connu chez les vertébrés. Avec 43 milliards de paires de bases, il est quatorze fois plus long que le génome humain. Le travail de séquençage a été compliqué du fait de la présence de nombreuses copies d’un même gène au sein du génome – d’où sa grande longueur – et a mobilisé de nombreux chercheurs.
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VERTÉBRÉS
- Écrit par Charles DEVILLERS et Philippe JANVIER
- 53 547 mots
- 4 médias
Le cloisonnement se prolonge, en partie, dans le ventricule du Dipneuste Lepidosiren, mais manque complètement dans le cœur des Amphibiens. Pourtant il a été reconnu que, fonctionnellement, les deux flux sanguins courent côte à côte, sans trop se mélanger, dans le ventricule unique d'où ils sont distribués, selon leur teneur en oxygène, soit aux organes, soit aux poumons.