Disconvenance
- Nom féminin singulier
Définition
- (en langage recherché) manque de convenance, défaut de proportion
"disconvenance" dans l'encyclopédie
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IDÉOLOGUES
- Écrit par André CANIVEZ
- 9 341 mots
Pour lui, penser, c'est toujours sentir ; c'est sentir un rapport de convenance ou de disconvenance entre deux idées, entre une idée et une sensation, entre un désir et un souvenir. Seule la sensibilité nous fait dire que nous existons. La volonté, sous l'influence du jugement, de l'affectivité ou du désir, n'est pas initiative radicale, mais se réfère à nos appétits.
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GROTIUS HUGO DE GROOT dit (1583-1645)
- Écrit par Mario BETTATI et Paul DIBON
- 18 387 mots
- 1 média
Droit naturel et droit volontaire Le droit naturel, dit Grotius, est formé de « principes de la droite raison, qui nous font connaître qu'une action est moralement honnête ou déshonnête selon la convenance ou la disconvenance nécessaire qu'elle a avec la nature raisonnable et sociable de l'homme ». Ces règles se fondent essentiellement (au point de se confondre avec eux) sur des principes moraux, qui sont également très proches de ceux des théologiens.
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CATÉGORIES
- Écrit par Fernando GIL
- 33 397 mots
), ou comporte-t-il aussi certaines oppositions conceptuelles très générales – les themata de Gerald Holton (1973, 1975) –, telles les « grands genres » du Sophiste, ou les paires de la « topique transcendantale » de la Critique de la raison pure (unité/diversité, convenance/disconvenance, intérieur/extérieur, matière/forme, cf. Critique de la raison pure, « Amphibologie »), ou, encore, une opposition comme continu/discret, que R.
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OPPOSITION CONCEPT D'
- Écrit par Émile JALLEY
- 103 741 mots
- 4 médias
Par ailleurs, le chapitre sur l'amphibologie des concepts de la réflexion présente d'autres formes de couples contrastés : convenance-disconvenance, identité-diversité, interne-externe, déterminable-détermination, qui trouveront aussi, au moins pour les trois derniers, un destin renouvelé dans la Logique de Hegel (1812). Enfin, dans le chapitre sur l'« Antinomie de la raison pure », Kant expose les aberrations du mésusage de la raison, qui aboutissent à poser simultanément que le monde a et n'a pas de commencement dans le temps ; qu'il est et n'est pas limité dans l'espace ; qu'il est et n'est pas composé de parties simples ; qu'il inclut et exclut la causalité libre ; qu'il suppose et ne suppose pas un principe créateur.
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ÉPISTÉMOLOGIE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 72 120 mots
- 4 médias
Les conceptions de Holton s'appuient, certes, sur des études historiques détaillées, et il nous convainc aisément de l'importance de l'« élément de contradiction et d'irrationalité dans la découverte scientifique, de la disconvenance entre la précision des concepts physiques et la flexibilité du langage, du conflit entre la tendance qui motive et les règles de l'objectivité » (ibid.