Diseuse
- Nom féminin singulier
Définition
- celle qui dit, qui s'exprime
Expressions autour de ce mot
- diseuse de bonne aventure : celle qui prédit l'avenir, voyante
"diseuse" dans l'encyclopédie
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GUILBERT YVETTE (1867-1944)
- Écrit par Jean-Claude KLEIN
- 1 999 mots
Mais les habitués du café-concert firent surtout fête à celle qui leur apparaissait tour à tour comme une chanteuse comique et une diseuse excentrique. En réalité, Yvette Guilbert fut une des rares interprètes, avec Aristide Bruant, capables de faire passer le répertoire des chansonniers montmartrois dans le grand public. Interrompue par une longue maladie, sa carrière prend en 1913 un tour nouveau, lorsqu'elle décide de consacrer son tour de chant aux poètes (Verlaine, Richepin, Laforgue.
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PIAZZETTA GIOVANNI BATTISTA (1683-1754)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 2 030 mots
- 1 média
Au réalisme vigoureux de Saint Jacques conduit au supplice (1717, San Stae, Venise), à la puissance encore baroque de La Gloire de saint Dominique (1727, San Giovanni e Paolo), succèdent la sérénité de la Pastorale (musée de Chicago), la grâce épanouie de La Diseuse de bonne aventure (1740, Académie, Venise), les colorations subtiles de Rebecca au puits (env.
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KOCK PAUL DE (1793-1871)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 2 201 mots
À la fin du siècle, la diseuse Yvette Guilbert puisa dans son œuvre quelques-unes de ses chansons les plus marquantes, dont Madame Arthur.
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MAURANE CAMILLE (1911-2010)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 964 mots
Il n'entre que tardivement, à l'âge de vingt-cinq ans, au Conservatoire de Paris, où il fréquente, de 1936 à 1939, les cours de chant de la mezzo-soprano Claire Croiza, admirable « diseuse » de la mélodie française, et les cours d'opéra-comique de Pierre Chéreau. Un an après avoir décroché un premier prix de chant et un deuxième prix d'opéra-comique, Camille Maurane débute le 19 janvier 1940 à l'Opéra-Comique, à Paris, dans le rôle du Moine musicien du Jongleur de Notre-Dame de Massenet.
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TER BRUGGHEN HENDRICK (1588-1629)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 5 380 mots
- 1 média
Caravagesque nordique, Ter Brugghen l'est sans conteste, mais il n'en est pas moins difficile de faire la part de l'œuvre de Caravage dans l'inspiration de Ter Brugghen : on reconnaît quelques emprunts directs dans les sujets (Vocation de saint Matthieu) et la prédilection pour certains personnages, tels qu'un adolescent en chapeau à plume (la série des Musiciens, mais aussi la Vocation de saint Matthieu) ou un ange à demi-vêtu d'une draperie blanche (Annonciation, 1629, Diest ; Libération de saint Pierre, 1629, Schwerin) ; plus subtilement, une certaine manière de faire parler les mains, qui seules trahissent la densité du drame en action (Saint Sébastien soigné par Irène, 1625, Allen Memorial Art Museum, Oberlin), a été exploitée également par les caravagesques français (Vouet, Diseuse de bonne aventure, Ottawa), mais le coloris clair et tendre de Ter Brugghen est d'une exquise et indéniable nouveauté.