Dispendieuse
- Adjectif féminin singulier
Définition
- onéreuse, coûtant cher
"dispendieuse" dans l'encyclopédie
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SCHÖNBRUNN CHÂTEAU DE
- Écrit par Victor-Lucien TAPIÉ
- 2 688 mots
- 4 médias
Mais le prudent souverain jugea l'entreprise trop dispendieuse, et l'architecte, inversant son plan, proposa d'établir en bas le château et d'aménager derrière lui un immense parc, jusqu'à la colline et au-delà. Ce qui fut réalisé de 1700 à 1746 par Josef Emanuel Fischer von Erlach puis par Nicolas Pacassi. Le tableau de Bernardo Bellotto (au Kunsthistorisches Museum de Vienne) donne l'image parfaite de ce qu'était, au temps de Marie-Thérèse, la cour d'honneur de Schönbrunn, entourée de pavillons bas et de galeries, avec la façade principale articulée en avant-corps jusqu'aux pavillons d'angle.
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LE MÉPRIS, film de Jean-Luc Godard
- Écrit par Michel MARIE
- 6 050 mots
L'Odyssée évoque évidemment la faillite de la Fox à la suite de la production dispendieuse de Cléopâtre, réalisée la même année par Joseph Mankiewicz. Godard tourne son film en décors naturels à Rome, dans les studios de Cinecittà, dans un appartement moderne encore inhabité, puis dans la somptueuse villa de Malaparte à Capri. Ce souci de réalisme va de pair avec le respect scrupuleux des langues parlées par les acteurs, qui deviennent alors les langues des protagonistes.
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LA TRILOGIE DE LA VILLÉGIATURE, Carlo Goldoni Fiche de lecture
- Écrit par Françoise DECROISETTE
- 5 880 mots
- 1 média
Chacun de ses retours sur le thème représente une intéressante variation stylistique et sémantique dans l'évocation théâtrale de cette « frénésie » dispendieuse qui signifiait pour lui ruine, désordre, dissipation, mais aussi liberté. Comme il l'avoue dans l'un de ses poèmes, Goldoni connaissait bien les rituels et les excès de la villégiature pour les avoir pratiqués plusieurs fois auprès de quelques nobles amis.
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LA VICTORINE STUDIOS DE
- Écrit par René PRÉDAL
- 6 543 mots
- 1 média
Si Hollywood se lasse de son esthétique dispendieuse, La Victorine connaît grâce à lui son premier âge d’or. Léonce Perret y réalise en même temps des films spectaculaires (La Femme nue, Morgane la sirène, 1926-1927), ainsi qu’Alexandre Volkoff dans les somptueux décors de Lochakoff (Shéhérazade, 1928) ; d’autres exilés russes tournent avec Ivan Mosjoukine.
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JÉSUITE ART
- Écrit par Pierre CHARPENTRAT
- 12 561 mots
- 1 média
Ces commodités assurées – de façon point trop dispendieuse si possible –, peu importent le « style », le ton et la densité de l'ornementation. On construit et on décore avec l'aide de l'artisanat local, conformément aux usages du pays et suivant la mode de l'heure. Il y a un « programme » jésuite, non sans variantes d'ailleurs, selon que l'église relève d'un collège comme celle de La Flèche (commencée par Martellange en 1612), d'une maison professe, comme l'ample Saint-Paul-Saint-Louis de Paris (commencée en 1625 par Martellange et le père Derand), ou d'un noviciat comme, à Rome, l'exquis Saint-André du Quirinal (commencé par Bernin en 1658).