Dissonant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- en musique, manquant d'harmonie, pour un son, une couleur
Forme dérivée du verbe « dissoner »
"dissonant" dans l'encyclopédie
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TRISTAN ET ISOLDE (R. Wagner), en bref
- Écrit par Christian MERLIN
- 1 084 mots
Lorsque s'épanouissent les premières mesures du prélude, les spectateurs n'ont peut-être pas conscience d'assister à une révolution dans l'histoire de la musique : un accord des instruments à vent, dissonant à l'oreille mais impossible à analyser – des générations de musicologues se disputeront à son propos –, et la musique occidentale entre de plain-pied dans la modernité.
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RIEGGER WALLINGFORD (1885-1961)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 422 mots
Avec Study in Sonority (1927), pour 10 violons, ou tout multiple de 10 violons, il change radicalement de manière et s'oriente vers un style dissonant ; dans cette pièce, un accord joue le rôle de tonique, un autre celui de dominante. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Cowell, de Varèse et de Carlos Salzédo. Avec Dichotomy, pour orchestre de chambre, créé à Berlin le 10 mars 1932 sous la direction de Nicolas Slonimsky, Riegger s'affirme comme l'un des protagonistes de l'avant-garde américaine : il emploie dans cette pièce deux séries (d'où le titre de l'œuvre), l'une de onze notes, l'autre de treize.
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Tristan et Isolde, WAGNER (Richard)
- Écrit par Alain FÉRON
- 3 512 mots
Chacun de ces thèmes aboutit à un «accord dissonant», dit «accord de Tristan». Sujet En 1852, Wagner séjourne près de Zurich dans une demeure mise à sa disposition par Otto Wesendonck et son épouse Mathilde. La passion qui naît entre Wagner et celle-ci va s'exprimer, sublimée, dans Tristan et Isolde, «action musicale» en trois actes écrite de 1857 à 1859 sur un livret du compositeur, qui épure les mythes celtiques et médiévaux pour bâtir un drame de l'Éros et de la passion destructrice.
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KOKKONEN JOONAS (1921-1996)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 4 381 mots
Mais il abandonne bientôt les modalités diatoniques caractéristiques de la musique finlandaise pour se forger un style personnel, « au chromatisme curieusement sinueux et au contrepoint tortueux, librement dissonant » (Nicolas Slonimsky). La Musique pour cordes (1957) marque le début de cette période. Puis, comme la plupart des compositeurs de sa génération, Kokkonen se tourne vers le dodécaphonisme (Quatuor no 1, 1959) ; mais il prend ses distances assez rapidement pour se consacrer à une écriture fortement contrapuntique, où les influences de Bach et de Hindemith sont perceptibles.
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COSTELLO ELVIS (1954- )
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 723 mots
Il adopte un style lyrique fragmenté, dissonant. L'influence de poètes modernes, tel T. S. Eliot, est manifeste dans des chansons visionnaires comme ...This Town... sur Spike et Couldn't Call It Unexpected #4 sur Mighty Like a Rose (1991). Dans les années 1990, Costello poursuit ses expériences avec des genres musicaux très divers, allant du rock pur à des œuvres expérimentales comme le cycle The Juliet Letters (1993), enregistré avec un quatuor à cordes, et Painted from Memory (1998), écrit avec le compositeur Burt Bacharach.