Divan
- Nom masculin singulier
Définition
- dans l'empire ottoman, Conseil du sultan
- banquette sans bras ni dossiers, permettant de s'asseoir ou de s'allonger
"divan" dans l'encyclopédie
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DIVAN ou DĪWĀN
- Écrit par Robert MANTRAN
- 1 263 mots
D'abord très spécialisé, le mot divan a pris ensuite un sens plus large, s'appliquant à l'administration centrale dès le xe ou le xie siècle chez les ‘Abbāsides ; cette acception a été encore élargie sous les Ottomans où le divan était le gouvernement central, siégeant sous la présidence du sultan (divan-i humayūn), plus tard sous celle du grand vizir.
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LE DIVAN OCCIDENTAL-ORIENTAL, Johann Wolfgang von Goethe Fiche de lecture
- Écrit par Jacques LE RIDER
- 5 682 mots
- 1 média
» Stirb und werde : cette acceptation sereine de l'éternel retour de la métamorphose qui entraîne la vie vers la lumière puis la fait retomber dans la mort pourrait être mise en exergue du Divan occidental-oriental.
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NECATI (mort en 1508)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 127 mots
En plus d'un dīvān inédit, il laisse de belles élégies dédiées au fils aîné du sultan (mort prématurément), des panégyriques de Bāyazīd II et des ghazals. Il a sans aucun doute composé quelques-unes des meilleures pièces lyriques de la poésie ancienne et, pendant longtemps, on apprécia ses proverbes, on reprit ses maximes et on pasticha son style.
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SHEYHI (1375-1431)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 000 mots
Originaire de Kütahya, Sheyhi est connu comme médecin ; il a écrit aussi bien des textes scientifiques que des pages littéraires qui passent pour être parmi les plus belles de la poésie du dîvân. Cet érudit, disciple de Haci Bayram, prend place, malgré la pureté de son turc, parmi les continuateurs de la tradition lyrique persane. Il a d'ailleurs traduit le Khusraw et Shīrn de l'auteur persan Nizām de Gandja (1140 env.
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ḤĀFIẒ DE CHĪRĀZ (1320 env.-env. 1389)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 6 997 mots
» Chantre de l'amour profane, interprète des sentiments mystiques Reconnaissons que si, dans une partie de l'œuvre de Ḥāfiẓ, le sens des mots est toujours clair et univoque, une autre partie du Dīvān est difficilement compréhensible pour un lecteur profane en raison de l'inspiration symbolique de l'auteur. L'interprétation de cette dernière catégorie de ghazals qu'on discuta surtout au début de ce siècle à propos de la traduction du Dīvān en plusieurs langues étrangères, a donné lieu à maints commentaires et suscité de multiples controverses parmi les orientalistes.