Dizain
- Nom masculin singulier
Définition
- en poésie, poème comprenant dix vers
"dizain" dans l'encyclopédie
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DÉLIE, Maurice Scève Fiche de lecture
- Écrit par Yvonne BELLENGER
- 4 534 mots
Fort à la mode au xvie siècle, les emblèmes sont des images à valeur symbolique accompagnées d'une devise et commentées par une légende, en l'occurrence un dizain ou une série de dizains. Mais le rôle, l'origine, l'intérêt, et jusqu'à la signification des emblèmes de la Délie font l'objet d'interprétations contradictoires. De même, l'organisation des dizains a suscité de multiples réflexions.
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STROPHE
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 828 mots
Dans les strophes plus longues (quintil, sixain, septain, huitain, neuvain, dizain, etc.), le poète met en place des repères de plus en plus nombreux. À mesure qu'elles deviennent plus complexes, les axes de symétrie passant par une « rime charnière » (Morier) ou entre deux vers — césure strophique — se conjuguent de plus en plus avec la structure sémantique de la strophe.
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SCÈVE MAURICE (1500 env.-env.1560)
- Écrit par Ian Dalrymple McFARLANE
- 11 173 mots
En outre, Scève a tenu à utiliser le dizain plutôt que le sonnet dont, il est vrai, la pénétration en France restait, à cette époque, extrêmement discrète. A-t-il pris cette décision par une sorte de patriotisme littéraire, ou préférait-il cette forme plus dense qui s'accordait si bien à l'expression concentrée et musicale de ses sentiments ? Impossible de trancher la question.
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ESPINEL VICENTE (1550-1624)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 877 mots
On lui doit l'invention, ou plutôt le perfectionnement, d'une forme strophique très populaire, la décima ou espinela (dizain d'octosyllabes ainsi rimées : abbaaccddc). En 1618 il avait publié son principal ouvrage : Vida del escudero Marcos de Obregón. Le livre est divisé en trois Récits (Relaciones) entrecoupés de Pauses (Descansos). Le vieil écuyer Marcos de Obregón, à la façon du fameux Lazarillo de Tormes, fait à la première personne le récit de sa vie.
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GARGANTUA (F. Rabelais) Fiche de lecture
- Écrit par Jean VIGNES
- 5 045 mots
- 1 média
Un roman de formation, une épopée parodique À la manière de ses maîtres, les Grecs Diogène, Lucien de Samosate et l'humaniste Érasme, Rabelais choisit de traiter ces questions par la facétie et l'ironie joyeuse : après le fameux dizain « Au lecteur », qui rappelle que « rire est le propre de l'homme », et le prologue invitant à « rompre l'os, et sucer la substantificque mouelle », Gargantua est d'abord le roman d'une éducation.