Eau-de-vie
- Nom féminin singulier
Définition
- en pharmacologie, boisson alcoolique obtenue par distillation, à base de fruits, céréales ou tubercules
"eau-de-vie" dans l'encyclopédie
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PECQUET JEAN (1622-1674)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 3 058 mots
Quant aux causes de sa mort, Vigneul-Marville, moine chartreux lettré, contempteur de La Bruyère et ami de Pecquet, estime que l’eau-de-vie dont il usait comme remède universel « lui brûla les entrailles et avança ses jours qu’il aurait pu employer utilement au service du public » (selon le Dictionnaire historique de la médecine, de Nicolas Éloy, 1755).
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MATHIEU DE DOMBASLE CHRISTOPHE JOSEPH ALEXANDRE (1777-1848)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 263 mots
Après avoir embrassé la carrière des armes, qu'il doit quitter à la suite d'une maladie, il s'intéresse à la chimie et découvre, à la faveur du Blocus continental, les avantages du sucre de betterave et de l'eau de vie de mélasse, mais le retour à la paix ruine ses fabriques. Il se tourne alors vers les nouvelles méthodes et les instruments perfectionnés dans le domaine de l'agriculture.
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AUNIS
- Écrit par Gabriel LLOBET
- 1 888 mots
- 1 média
Bientôt Rochefort prospère grâce à la marine de guerre, mais surtout La Rochelle grâce à la pêche lointaine, au commerce triangulaire et à celui du sel et de l'eau-de-vie d'Aunis et de Saintonge. Cette dernière province avait d'ailleurs été rattachée à la généralité de La Rochelle en 1694. La Révolution cimenta cette union par la création du département de la Charente-Inférieure, aujourd'hui Charente-Maritime.
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ARNAUD DE VILLENEUVE (1235-1311)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 1 846 mots
Il exerça à Montpellier la médecine et la chirurgie, et s'intéressa à l'astrologie, à l'alchimie, à la magie ; il découvrit la formule d'une distillation, qu'il nomma eau-de-vie (aqua vitæ), dont il introduisit l'usage en thérapeutique externe. Il fut l'un des grands maîtres de l'école de Montpellier, et son enseignement fit accourir des élèves de l'Europe entière.
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LAVANDES
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 795 mots
- 2 médias
L'essence de lavande, de préférence étendue, et l'alcoolature (faire macérer pendant quinze jours 100 g de sommités dans 500 g d'alcool à 300 ou d'eau-de-vie ; filtrer) sont des vulnéraires de valeur utilisables sur les plaies, les brûlures infectées, les dermatomycoses ; en frictions sur foulures, entorses, douleurs rhumatismales.