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Ecclésiaste

  • Nom masculin singulier

Définition

Avec une capitale

  1. nom désignant l'auteur d'un des livres sapientiaux de l'Ancien Testament; par extension, ce livre lui-même

"ecclésiaste" dans l'encyclopédie

  • ECCLÉSIASTE LIVRE DE L'

    • Écrit par Jean HADOT
    • 5 078 mots

    L'ouvrage que les Bibles chrétiennes appellent l'Ecclésiaste est placé dans celles-ci après les Proverbes et dans les Bibles juives parmi les Cinq Rouleaux (Megilloth), parce qu'il est lu à la fête des Tabernacles. Son nom hébreu est Qoheleth, participe féminin appliqué à l'auteur : « le rassembleur » (de Qahal, l'assemblée). De là vient la traduction grecque Ekklèsiastès.

  • ECCLÉSIASTIQUE LIVRE DE L'

    • Écrit par Jean HADOT
    • 4 827 mots

    Mais, à la différence de l'Ecclésiaste, où le courant épicurien domine, c'est ici le courant mystico-philosophique du néo-pythagorisme qui l'emporte. Le livre reste très juif, puisque la Sagesse est identifiée à la loi de Dieu ; mais cette sagesse est distribuée par Dieu abondamment aux hommes, par une libre disposition de sa Providence. Il faut la chercher avec ardeur ; Dieu la donnera.

  • ECCLÉSIASTIQUE JURIDICTION

    • Écrit par Jean PASSICOS
    • 2 724 mots

    Expression désignant le pouvoir de gouverner selon sa fin propre la communauté chrétienne, pouvoir tel que, sans lui, les actes de régence seraient nuls. Selon une tradition canonique assez récente, on le distingue du pouvoir d'ordre, sur lequel repose l'ordination et qui est tourné vers les actes de sanctification. L'emploi du terme « juridiction » (synonyme de faculté, de pouvoir, de compétence) est ici plus large qu'en droit français, où cette notion n'est utilisée que pour l'exercice de la compétence judiciaire.

  • ECCLÉSIASTIQUES TRIBUNAUX

    • Écrit par Louis de NAUROIS
    • 2 623 mots

    Dans l'actuelle organisation de la justice de l'Église catholique, on peut distinguer les tribunaux locaux, les tribunaux dits de l'Église universelle et des juridictions spéciales. Le tribunal de droit commun est l'officialité (une par diocèse, en principe, mais actuellement les officialités régionales se multiplient). Elle juge au nom de l'évêque (juridiction ordinaire vicaire) et comprend l'official, dont l'origine est très ancienne, des juges, un promoteur de justice, qui est l'équivalent du ministère public du droit français, un défenseur du lien, qui soutient la validité du lien dans les causes de mariage ou d'ordination, un notaire, sorte de greffier, des avocats, des procureurs (équivalent des avoués) ; les fonctions d'avocat et de procureur sont le plus souvent remplies par la même personne.

  • ECCLÉSIASTIQUES PRIVILÈGES

    • Écrit par Jean PASSICOS
    • 1 535 mots

    Faveurs juridiques par lesquelles le droit de l'Église, se montrant soucieux des personnes, permet d'adapter la loi générale à des situations particulières ou de combler ses lacunes. À certaines époques, les privilèges accordés à des individus ou à des institutions ont été très florissants. L'Église en a obtenu d'autres de la part des autorités civiles, estimant que c'était pour elle une condition juridique essentielle pour exercer sa mission spirituelle et pour garder ou préserver, au milieu des autres sociétés humaines, son caractère propre.

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