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Eddique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. relatif à l'Edda, nom donné à deux recueils poétiques islandais du Moyen Âge

"eddique" dans l'encyclopédie

  • SCALDIQUE POÉSIE

    • Écrit par Régis BOYER
    • 11 196 mots

    Comme la poésie eddique, mais de façon plus rigoureuse, elle refuse d'abord le mot propre, lui substituant soit une sorte de synonyme ou heiti (mais cette pratique ne concerne que les substantifs, jamais les adjectifs ou les verbes), soit une périphrase ou métaphore à plusieurs termes, la kenning, l'intelligence de chacun de ces procédés nécessitant une science mythologique très sûre.

  • HEIMDALLR

    • Écrit par Régis BOYER
    • 7 144 mots

    L'un des dieux les plus énigmatiques du panthéon nordique, Heimdallr n'a laissé pratiquement aucune trace dans la toponymie, bien que sans doute un poème eddique lui ait été exclusivement consacré, le Heimdallagaldr, dont il ne reste malheureusement qu'un seul vers, assez obscur d'ailleurs, où il est donné pour « le fils de neuf mères ». À première vue, on serait donc tenté de tenir ce dieu pour une création purement mythique.

  • VANES

    • Écrit par Régis BOYER
    • 4 084 mots
    • 1 média

    L'accent mis sur la sexualité est d'ailleurs caractéristique des Vanes, comme en témoigne une amulette phallique (de Freyr sans doute) qui est sans équivoque et a été retrouvée en Suède : cela évoque naturellement les innombrables personnages phalliques ou les scènes de hiéros gamos (ce dernier thème, d'ailleurs, est repris dans un très beau poème eddique, le Skírnisför, dont l'interprétation dans un sens animiste est aisée) qui figurent dans les gravures rupestres de l'âge du bronze scandinave (~ 1500 à 400).

  • EDDAS

    • Écrit par Régis BOYER
    • 21 440 mots

    Le dernier vers de la Hlödskvida : « Dure est la sentence des Nornes », pourrait servir d'épigraphe à toute la poésie eddique. Intérêt proprement littéraire En dehors de toute analyse proprement religieuse, ou mythologique, historique ou comparatiste des textes des Eddas, trois traits méritent l'attention. Les poèmes eddiques valent d'abord par leur forme et leur art.

  • KALEVALA

    • Écrit par Régis BOYER
    • 17 859 mots

    Le grand mètre eddique, le fornyrdislag, a pu dicter le vers à quatre temps forts des chants finlandais ; l'Edda baigne tout entière, elle aussi, dans la magie ; quant au détail, telle joute oratoire, comme celle de Väinämöinen et de Joukahainen (Kalevala III), rappelle curieusement le Vafprudnísmál : même sujet, un concours de savoir ésotérique, même enjeu, le perdant y laissera la vie, même triomphe du plus instruit et du plus rusé.

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