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Effarant

  • Adjectif masculin singulier
  • Verbe au participe présent

Définition

  1. qui effraie, qui plonge dans une stupeur extrême
  2. qui atteint un point extrême, stupéfiant (des prix effarant s)

Forme dérivée du verbe « effarer »

"effarant" dans l'encyclopédie

  • MACBETH (mise en scène A. Mnouchkine)

    • Écrit par Didier MÉREUZE
    • 5 883 mots

    Une course à l’abîme Effarant et effaré, Serge Nicolaï incarne celui qui, par- delà la monstruosité de ses actes, reste un petit homme aveuglé par son destin. Vaillant soldat, un rien brute, un rien fruste, embourgeoisé, il avance vers l’abîme sans comprendre que, quels que soient ses efforts pour maîtriser le déroulement des événements, précéder leur cours, voire le forcer, il n’en est que le jouet.

  • LISPECTOR CLARICE (1925-1977)

    • Écrit par Pierre RIVAS
    • 8 160 mots

    Il faut un courage fou, effarant.[...] Et l'acte créateur est dangereux : vous pouvez être amené là d'où il n'est pas certain que vous puissiez revenir ». De Près du cœur sauvage à L'Heure de l'étoile, en passant par La Passion selon G.H., l'œuvre de Clarice Lispector est d'abord faite d'égarement et de rupture par rapport aux images convenues du moi et du corps, comme aux frontières qui séparent habituellement vie et littérature.

  • ZOONOSES

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 24 907 mots
    • 4 médias

    C’est ce qui explique aussi le nombre effarant de maladies zoonotiques avancé par l’OMS. Ce mouvement est important : il s’agit d’un véritable décentrement de la représentation que l’on a de la maladie, qui cesse d’être organisée autour de l’homme et de son voisinage immédiat. Dans ces conditions, et pour répondre à la question posée plus haut, il est légitime de penser que la notion anthropocentrique de zoonose n’a plus grand sens… Inscription des zoonoses dans l’évolution du monde vivant L’agent infectieux zoonotique, ses hôtes et la maladie qu’il provoque s’inscrivent donc naturellement dans l’évolution de la biosphère.

  • CLASSICISME

    • Écrit par Pierre DU COLOMBIER et Henri PEYRE
    • 75 959 mots
    • 6 médias

     » Et c'est Matisse, chassé dans sa jeunesse des académies et effarant les Salons de peinture, qui déclarait en 1908 dans La Grande Revue : « Une œuvre comporte une harmonie d'ensemble : tout détail superflu prendrait, dans l'esprit du spectateur, la place d'un autre détail essentiel [...]. Je crois qu'on peut juger de la vitalité et de la puissance d'un artiste lorsque, impressionné directement par le spectacle de la nature, il est capable d'organiser ses sensations et même de revenir à plusieurs fois et à des jours différents dans un même état d'esprit, de les continuer.

  • FANTASTIQUE

    • Écrit par Roger CAILLOIS, Éric DUFOUR et Jean-Claude ROMER
    • 115 651 mots
    • 14 médias

    En principe, le fantastique dans la nature, dans les arts plastiques, dans la littérature devrait sinon être identique à lui-même, du moins relever de critères immédiatement identifiables, qui permettraient de le circonscrire avec évidence. Il n'en est rien. En premier lieu, « fantastique naturel » peut sembler une sorte de contradiction dans les termes, puisque fantastique signifie violation d'une régularité immuable.

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