Effarouché
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- effrayé, intimidé
Forme dérivée du verbe « effaroucher »
"effarouché" dans l'encyclopédie
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LOUISS EDDY (1941-2015)
- Écrit par Pierre BRETON
- 3 285 mots
S’il croise la route de musiciens issus du jazz traditionnel (Stéphane Grappelli, Michel Petrucciani), le voisinage d’une aventureuse avant-garde (Michel Portal, John Surman ou Albert Mangelsdorff) ne l’effarouche guère. En 2010, l’Olympia célébrait un parcours de plus de cinquante ans. Il meurt à Poitiers le 30 juin 2015, des suites d’une intervention chirurgicale.
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MARIN LOUIS (1931-1992)
- Écrit par Georges DIDI-HUBERMAN
- 4 199 mots
Sa pratique ouverte de l'iconologie — issue de Kantorowicz autant que de Panofsky, de la sémiotique structurale autant que de l'histoire humaniste — aura, certes, effarouché plus d'un historien « classique » du classicisme. Mais il suffira de lire et de relire ses « gloses » (certaines inédites encore, par-delà l'ouvrage posthume publié en 1993, et intitulé Des pouvoirs de l'image, Seuil, Paris) pour comprendre que cette pratique « traversière » de l'interprétation touchait à l'essence même de l'acte d'interpréter.
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SCHILTZ VÉRONIQUE (1942-2019)
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 4 554 mots
Au moulin de Poyols – qu’elle disputait rituellement à une colonie de loirs extrêmement tenace, quand ce n’était pas à un grand-duc effarouché –, son hospitalité attirait un cercle d’auteurs et d’artistes, qu’elle partageait avec André Pitte, animateur des éditions À Die. C’est là, sans doute, qu’elle était le plus pleinement elle-même : de ce repaire tapi au fond d’un vallon, elle pouvait gagner en quelques minutes la liberté exaltante des hauts plateaux, pour éprouver cette « vertu de l’errance », sur laquelle se clôt son grand livre.
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VANINI LUCILIO (1585-1619)
- Écrit par Angélique LEVI
- 2 736 mots
Dans la société de jeunes débauchés qu'il éblouit par ses paradoxes, par ses railleries des choses sacrées et par les libertés qu'il prend avec l'orthodoxie et avec la religion en général, il effarouche un jeune seigneur qui divulgue « ses secrets ». Emprisonné à la suite de cette indiscrétion, il est condamné à avoir la langue arrachée et à être brûlé vif.
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VUILLARD ÉDOUARD (1868-1940)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 9 580 mots
- 2 médias
André Gide, effarouché par la véhémence de Matisse, lui oppose Vuillard, son « constant besoin d'harmonie », sa « mélancolie point romantique, point hautaine, discrète ». Ce contraste ne fait que s'accuser par la suite, et l'on peut dire qu'à partir de 1900 la contribution de Vuillard à l'histoire des formes est nulle. Tout son effort, au contraire, se situe à contre-courant : à contre-courant des mouvements abstraits, son réalisme ; à contre-courant de l'expressionnisme, sa pudeur ; à contre-courant des vagues successives d'iconoclasme, son respect de la tradition.