Effusion
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) fait de faire couler (un liquide) ; de nos jours, faire couler le sang, tuer, blesser (des effusion s de sang)
- manifestation sincère et vive de sentiments ( effusion de tendresse)
"effusion" dans l'encyclopédie
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CANTABILE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 760 mots
Le terme est souvent lié chez les compositeurs à une expression, voire à une effusion des sentiments et de la tendresse ; ainsi, Mozart, parlant à son père d'Aloysia Weber dont il est amoureux, écrit : « Celle-ci chante pour le cœur et son chant tend vers le plus admirable cantabile. » Beethoven l'entend de même quand il note cantabile en tête des mouvements lents de ses trois dernières Sonates (op.
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RÉVEIL D'AZUZA STREET
- Écrit par Christian HERMANSEN
- 1 568 mots
Mais ce retour à l'effusion de la Pentecôte originelle (Actes, 2, 4) avait ses limites : selon Parham, ségrégationniste, il ne concernait que la race élue anglo-saxonne, descendante des dix tribus perdues d'Israël. William Joseph Seymour (1870-1922), prédicateur noir qui avait écouté Parham à Houston en 1905, universalisera la doctrine. Anxieusement attendu, le « don » arriva enfin chez l'un de ses auditeurs noirs, le 9 avril 1906, à Los Angeles.
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ROSVAENGE HELGE (1897-1972)
- Écrit par Philippe DULAC
- 1 606 mots
Il mettait dans chacune de ses interprétations une intensité dramatique hors du commun, qui n'excluait ni la poésie ni l'effusion lyrique. Son éventail de couleurs était prodigieux et lui ouvrait aussi le monde du lied, dans lequel il laisse, notamment dans Hugo Wolf, des enregistrements historiques, à l'instar de son air du donjon dans Fidelio ou de sa Flûte avec Thomas Beecham (1937-1938).
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NOAILLES ANNA DE (1876-1933)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 928 mots
- 1 média
Mais ne peut-on dire qu'elle poursuit son effusion sincère en abordant, après celui de la nature et de la mort, un autre thème du romantisme, celui de la mort et de la mélancolie ? Dans Les Vivants et les Morts (1913) et L'Honneur de souffrir (1927), elle dit combien les joies terrestres sont éphémères, et sa détresse se module en de mélancoliques regrets.
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ULTRAÏSME, littérature
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 128 mots
Le « poème pur » qu'il veut créer rejette l'anecdote, l'effusion sentimentale, la structure logique ou formelle. Outre le lexique de la technique, de la science ou du sport, les mots rares, les images surprenantes, les métaphores brillantes composent le langage de l'ultraïsme. Les recherches typographiques, à la façon des Calligrammes d'Apollinaire, sont pratiquées.