Einsteinienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative aux théories d'Einstein, physicien américain (1879-1955)
"einsteinienne" dans l'encyclopédie
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RELATIVITÉ Vue d'ensemble
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 9 733 mots
- 1 média
Une « théorie de la relativité », galiléenne ou einsteinienne, porte en vérité sur la structure même de l'espace-temps, pour lequel elle constitue l'exact analogue de la géométrie ordinaire utilisée pour décrire la structure de l'espace seul. Il faut donc considérer ces théories comme des « chronogéométries », appellation qu'il aurait mieux valu leur réserver.
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SPIN ou MOMENT CINÉTIQUE ou ANGULAIRE INTRINSÈQUE
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 29 356 mots
- 1 média
Paul Dirac montra ensuite, en 1928, comment écrire, pour l'électron toujours, une équation d'onde qui décrive correctement le spin, tout en respectant les contraintes de la relativité einsteinienne. Eugene Paul Wigner, en 1939, donna enfin au spin sa caractérisation intrinsèque par l'analyse générale de l'invariance relativiste en théorie quantique.
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MASSE, physique
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND et Bernard PIRE
- 22 065 mots
- 2 médias
Autrement dit, de tels corps se déplacent toujours à la vitesse limite c, qui est donc nécessairement invariante (indépendante du référentiel ; c'est l'une des bases de la relativité einsteinienne) : accroître ou diminuer leur énergie ne change pas leur vitesse. Il n'existe évidemment pas de référentiel où ces corps soient au repos. Ces corps sont très éloignés des objets de l'expérience courante.
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GRANDEUR PHYSIQUE
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 7 023 mots
Pour reprendre le cas de la notion de vitesse, elle est, en métrologie moderne, définie explicitement en termes d'un standard absolu, la vitesse limite de la relativité einsteinienne. Dès lors, en un ironique renversement, c'est la longueur qui devient une grandeur secondaire, dont l'unité est définie à partir des étalons de vitesse et de temps. La théorie physique exprime les relations entre grandeurs par des expressions dont il est commode de demander qu'elles présentent des propriétés de continuité et même de dérivabilité par rapport à ces grandeurs.
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CONNES ALAIN (1947- )
- Écrit par Jacques TITS
- 6 835 mots
Le développement de la mécanique quantique vers les années 1920 avait mis à l'ordre du jour l'étude d'espaces non plus à trois dimensions, comme celui où nous croyons vivre, ni à quatre, comme en relativité einsteinienne, mais à une infinité de dimensions (les espaces de Hilbert). L'un des outils essentiels de la mécanique quantique est la notion d'opérateur dans un tel espace, notion généralisant celle de rotation d'un espace euclidien.