Embrigadement

"embrigadement" dans l'encyclopédie

• ISKANDER FAZIL (1929-2016)

  • Écrit par Hélène MÉLAT
  • 4 713 mots

  Mais l’esprit d’anarchie irrévérencieuse et la distance ironique qui caractérisent ses œuvres (et qui l'ont également conduit, par exemple, à participer en 1979 à l’aventure de l’almanach Metropol, publication sans censure) restent les garants de la résistance à l’embrigadement de l’écrivain, et de l’être humain en général. Fazil Iskander meurt à Peredelkino (Russie), le 31 juillet 2016.

• GLÉZOS MANOLIS (1922-2020)

  • Écrit par Christophe CHICLET
  • 4 236 mots

  Homme politique grec, qualifié par le général de Gaulle de « premier résistant d’Europe », Manolis Glézos fut un communiste atypique qui a toujours refusé tout type d’embrigadement. Ses convictions lui ont valu près de seize ans d’emprisonnement, plusieurs condamnations à mort et l’ont poussé à démissionner de la plupart de ses fonctions. Né le 9 septembre 1922 dans le village d’Apiranthos sur l’île de Naxos, Manolis Glézos arrive à Athènes à l’âge de douze ans avec sa famille.

• BROCA PHILIPPE DE (1933-2004)

  • Écrit par Alain GAREL
  • 3 826 mots

  Impénitents rêveurs, les héros du cinéaste opposent au travail et à tout autre forme d'embrigadement (mariage, famille, armée, religion, etc.) une force d'inertie sans pareille. C'est qu'ils prennent la vie trop au sérieux pour la perdre à la gagner, et préfèrent jouir de l'instant présent... Papillonnant autour des femmes, incapables de rester un instant en place, ils s'enivrent de leur propre mouvement comme pour s'étourdir et abolir ainsi la fuite du temps.

• AGOSTINO, Alberto Moravia Fiche de lecture

  • Écrit par Gilbert BOSETTI
  • 4 324 mots

  Il exprime un sentiment commun à toute une génération d'enfants de la Belle Époque qui, avec l'embrigadement de la jeunesse et la guerre, ont subi un brassage social parfois traumatisant. Cette bande d'adolescents anticipe les Ragazzi di vita (1955) de Pasolini : leur violence, c'est le choc du réel qui fait voler en éclats les illusions de l'enfance et le sentiment de sécurité de la bourgeoisie.

• HERNANDEZ FELISBERTO (1902-1964)

  • Écrit par Claude FELL
  • 4 640 mots

  Comme l'a écrit Italo Calvino dans sa préface à l'édition italienne des œuvres du nouvelliste uruguayen, « Felisberto Hernández est un écrivain qui ne ressemble à aucun autre : à aucun des Européens et aucun des Latino-Américains ; c'est un irréductible qui échappe à toute classification et à tout embrigadement, mais qu'on identifie, à coup sûr, dès la première page.