Embrun

"embrun" dans l'encyclopédie

• PORCHE

  • Écrit par Maryse BIDEAULT
  • 1 611 mots

  Ce type architectural se rencontre dans les régions soumises à l'influence de l'art de l'Italie du Nord telles que le Dauphiné (le Real de la cathédrale d'Embrun). Tous ces porches possèdent une riche décoration dont l'iconographie est extrêmement intéressante. Dans son expression la plus simple, le porche se présente souvent comme une galerie assez longue et étroite, couverte d'un toit en appentis comme à l'abbaye de Pontigny en Bourgogne, mais il peut également se développer sur une façade entière comme aux bras nord et sud du transept de la cathédrale de Chartres : construits au xiiie siècle, ils sont composés de trois travées en largeur, ont leur propre voûtement en berceau brisé et ouvrent sur les trois côtés par de très hautes arcades.

• NICCOLO MAÎTRE (1^re moitié XII^e s.)

  • Écrit par Jean-René GABORIT
  • 1 828 mots

  Hors d'Émilie, on a cru retrouver la trace de l'influence de Niccolo à Embrun, à Carennac et même à Pécs, en Hongrie.

• BENOÎT XIII, PIETRO FRANCESCO ORSINI (1649-1730) pape (1724-1730)

  • Écrit par André DUVAL
  • 2 114 mots

  La déposition par le concile d'Embrun (1727) du plus résolu des adversaires de la bulle Unigenitus, l'évêque de Senez, Soanen, n'est qu'un succès apparent, de même que l'acceptation (1728) de la bulle par le cardinal de Noailles, archevêque de Paris ; en réalité le pape est impuissant à dominer la division des esprits. Rigueur théorique et faiblesse pratique caractérisent l'attitude de Benoît XIII à l'égard des pouvoirs politiques.

• APPELANTS, histoire religieuse

  • Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
  • 3 235 mots

  Une série de mesures défavorables aux appelants aboutit à la réunion d'un concile provincial, à Embrun, où Mgr de Soanen, évêque de Senez et principal appelant, est déposé et exilé dans son abbaye de La Chaise-Dieu (1727). Le triomphe de la constitution en France (triomphe contesté, du reste, par les mouvements populaires qui prennent naissance autour du tombeau de Pâris, à Saint-Médard) n'a pas été aussi rapide en Italie et aux Pays-Bas : l'Église d'Utrecht refusa sans cesse de l'accepter, tandis que le jansénisme italien, plus politique et rationaliste que le jansénisme français et appuyé sur les loges maçonniques, se constituait fermement : le synode de Pistoie, réuni en 1786 par Scipion Ricci (1741-1810), reprit les principales thèses gallicanes et jansénistes ; ses décisions furent condamnées par la bulle Auctorem fidei, en 1794.

• 2008 95^e Tour de France

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 9 532 mots

  Le lendemain, un menu copieux est proposé aux coureurs à l'occasion de la dix-septième étape (Embrun - L'Alpe-d'Huez, 210,5 km) : le Galibier, la Croix-de-Fer et les célèbres vingt et un lacets de la montée finale. Pour espérer remporter le Tour, les principaux rivaux de Cadel Evans, qui est considéré comme le meilleur spécialiste du contre-la-montre parmi les leaders du classement général, se doivent de le distancer.