"empereur-philosophe" dans l'encyclopédie
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MARC AURÈLE (121-180)
- Écrit par Pierre HADOT
- 12 112 mots
- 4 médias
Un empereur philosophe, c'est tout simplement un empereur qui essaie d'agir raisonnablement. Tel fut Marc Aurèle. Une enfance paisible, un règne tourmenté « Ce que j'admire le plus en lui, c'est que, dans des difficultés extraordinaires et hors du commun, il parvint à survivre et à sauver l'Empire. » Ce jugement de l'historien Dion Cassius est un des plus exacts qui aient été portés sur l'empereur philosophe.
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ÉPICTÈTE (50 env.-env. 130)
- Écrit par Ilsetraut HADOT
- 10 787 mots
On peut dire que la clef des Pensées de Marc Aurèle réside dans la théorie des trois « lieux » philosophiques que l'on trouve chez Épictète : chaque sentence rédigée par l'empereur-philosophe est, en effet, un exercice qui se rapporte à un, deux ou trois de ces lieux (cf. P. Hadot). Vers la fin de l'Antiquité, c'est surtout le Manuel qui devait remporter un très grand succès.
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ANTIOCHE
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 14 170 mots
Au ive siècle encore, le rhéteur Libanius y attira de nombreux disciples, mais Julien, l'empereur philosophe, fut mal reçu par cette population amie des plaisirs et des fêtes. Les fouilles, menées surtout à partir de 1932 par l'université de Princeton, ont révélé l'étendue de la ville et l'importance de ses monuments : rues à colonnes et à portiques, temples, palais impérial, thermes, théâtres, amphithéâtre, stade.
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DONATELLO (1383 ou 1386-1466)
- Écrit par Patrick OLSSON
- 14 610 mots
- 5 médias
Le premier est le défi relevé à la perfection antique : Donatello donne à la statue équestre de Marc-Aurèle, à Rome, sa première réplique moderne, tour de force technique et affirmation, face à l'empereur philosophe, de l'homme moderne, ici un guerrier au visage dur et hautain, dont l'implacable fierté contraste singulièrement avec la vocation religieuse et funéraire du monument.
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BRÉSIL La conquête de l'indépendance nationale
- Écrit par Frédéric MAURO
- 34 187 mots
- 4 médias
D'ailleurs la presse était libre, le délit d'opinion n'existait pas et on a même pu reprocher à l'empereur-philosophe de négliger l'armée. « L'opinion publique, alimentée par une presse vivante (Jornal do comércio do Rio), faisait son apprentissage, mais l'empereur ne cessait de regretter son défaut de maturité. Le temps seul pouvait le corriger lentement.